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L’histoire du mouvement néoscolastique moderne, qui n’est pas identifiable en tout au thomisme, et dont la magna carta était Æterni Patris s’est achevée au deuxième Concile du Vatican. L’article cherche à définir les caractéristiques de cette néoscolastique, précise le rôle central qu’y tient le thème de la « nature pure », et formule quelques points sur lesquels une théologie dans la situation de diaspora qui est la sienne devrait être attentive.

Critique of “The Gospel according to Saint Scolastica”The history of the modern neo-scolastic movement, which is not identifiable in all points with Thomism and the magna carta of which was Æterni Patris was implemented in the Second Vatican Council. The article endea-vours to define the characteristics of this neo-scolasticism and the central rôle played in it by the subject of “pure nature”, thus formulating several points to which a theology in a situation of diaspora should be attentive.