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Les sacrements comme signes qui font ce qu'ils signifient : signe efficace vs. efficacité symbolique

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2008. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : RésuméLes théologiens médiévaux écrivent de longs chapitres sur le sacrement, signe très particulier qui « fait ce qu’il signifie », cette caractéristique se retrouvant assignée à la formule, qui avec la matière, le constitue, formule qui ainsi se voit décrite comme un énoncé performatif ou « opératif », pour reprendre le terme de l’époque. Les discussions sur le sacrement en tant que signe et cause amènent à forger la catégorie de « signe efficace », dont la description donnée par Duns Scot est la plus précise. Traduire le « signe » des médiévaux, décrit à partir des définitions augustiniennes, par « symbole » n’a pas de légitimité. Tous les traits distinctifs assignés à cette catégorie floue de « symbole » sont en fait unanimement et uniquement celles du signe sacramentel : le passage du visible à l’invisible, la notion de pacte ou de contrat, la fonction de médiation et de reconnaissance, l’engagement des parties, le caractère institutionnel ou naturel, rituel et intentionnel. C’est précisément à saisir la profonde cohérence de toutes ces caractéristiques, et l’arbitraire qu’il y aurait à les séparer pour y retrouver du signe vs du symbole, qu’est consacré le présent travail.
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RésuméLes théologiens médiévaux écrivent de longs chapitres sur le sacrement, signe très particulier qui « fait ce qu’il signifie », cette caractéristique se retrouvant assignée à la formule, qui avec la matière, le constitue, formule qui ainsi se voit décrite comme un énoncé performatif ou « opératif », pour reprendre le terme de l’époque. Les discussions sur le sacrement en tant que signe et cause amènent à forger la catégorie de « signe efficace », dont la description donnée par Duns Scot est la plus précise. Traduire le « signe » des médiévaux, décrit à partir des définitions augustiniennes, par « symbole » n’a pas de légitimité. Tous les traits distinctifs assignés à cette catégorie floue de « symbole » sont en fait unanimement et uniquement celles du signe sacramentel : le passage du visible à l’invisible, la notion de pacte ou de contrat, la fonction de médiation et de reconnaissance, l’engagement des parties, le caractère institutionnel ou naturel, rituel et intentionnel. C’est précisément à saisir la profonde cohérence de toutes ces caractéristiques, et l’arbitraire qu’il y aurait à les séparer pour y retrouver du signe vs du symbole, qu’est consacré le présent travail.

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