Philia et Prajñâ, amitié d'Occident et connaissance bouddhique, quelle rencontre ?
Type de matériel :
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RésuméLe bouddhisme comprend l’amitié comme attachement et semble l’exclure de son projet de libération. Celle-ci s’acquiert précisément par la destruction des causes de dukkha, la non-satisfaction, s’édifiant en particulier à partir des attachements. Le Dhamma, la Loi fondamentale de toutes choses, est le véritable ami, l’instructeur par excellence. Si certains au sein de la communauté font figure de substitut du Bouddha et participent à l’accompagnement du pratiquant, c’est en lui-même qu’il se découvre. L’esprit s’entraîne par divers exercices à se libérer de toute préhension à l’égard de tous les êtres pour atteindre une équanimité bienveillante conduisant à la vision pénétrante et à la connaissance libératrice. Comment, dans le monde occidental façonné par les projets de relation, d’amour et d’amitié, celle-là trouve-t-elle un milieu adéquat à sa réalisation ?
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