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RésuméL’expression de « Signe des temps » est certainement une des plus connues du concile Vatican II. Jamais cependant elle n’a fait l’objet d’une étude généalogique qui permette d’en éclairer le sens théologique. C’est ce que fait cet article en montrant les racines de la terminologie chez Jean XIII et son élaboration progressive dans la naissance de Gaudium et Spes. Il poursuit ensuite au-delà pour montrer la réception qui en a été faite aussi bien par le magistère que par les théologiens. On voit alors se dégager des conséquences pour l’annonce de l’Évangile, notamment celle d’un terrain commun avec « les hommes de bonne volonté » et prise en compte du destinataire.