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RésuméUne analyse généalogique de la nomination de Dieu dans le contexte de la théologie africaine de l’inculturation et de ses ressorts épistémologiques empruntés à quelques grands courants de la théologie occidentale conduit à poser quelques convictions : l’inculturation est une tâche de toute la théologie, d’une part à cause de l’exigence de l’incarnation et d’autre part parce qu’aucune théologie chrétienne ne peut ignorer le contexte culturel des hommes et des femmes auxquels elle s’adresse. En même temps l’exigence de la contextualisation doit se conjuguer avec le souci d’assumer la responsabilité dogmatique de toute théologie. Comment la théologie peut-elle se rapporter aux autres épistémologies sans dissoudre son objet ? Elle peut y arriver si elle ose assumer et confesser la spécificité de la foi chrétienne, le Dieu qui s’est révélé en Jésus-Christ et dans les activités de l’Esprit Saint.