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Canterbury : école, scène ou “invention journalistique” ?

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2022. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : La scène, ou école, de Canterbury, n’est-elle qu’une « invention journalistique », comme l’affirment notamment certains des musiciens concernés ? Peut-on qualifier de « scène » l’effervescence musicale toute relative (par le nombre réduit de protagonistes et son faible écho auprès de la population locale) initiée dans la capitale du Kent par Soft Machine et Caravan ? Peut-on parler d’un « style Canterbury » quand les groupes désignés sous ce vocable proposent des musiques si différentes ? Autant d’arguments avancés par les sceptiques pour invalider ce concept. Nous démontrons ici qu’au-delà de ses aspects problématiques, et notamment son ancrage géographique trop restrictif, ce que l’on désigne communément comme scène ou école de Canterbury recouvre bel et bien une réalité musicale singulière et cohérente, que l’on peut circonscrire par une liste de caractéristiques largement identifiées comme lui étant propres. En s’éloignant de son sens littéral pour désigner avant tout une approche musicale, l’appellation devient plus inclusive, permettant à des musiciens de toutes origines et de toutes époques de s’en réclamer, et ainsi lui ouvrir la possibilité de survivre à ses inventeurs autrement que sous la forme d’un legs discographique.Abrégé : ‪Is the Canterbury scene, or school, merely a “journalistic invention”, as some of the musicians involved in it have claimed? Did the relatively limited musical effervescence (a small number of protagonists and a largely indifferent local population) initiated by Soft Machine and Caravan in the capital of Kent really amount to a “scene”? Is there such a thing as a “Canterbury style” when the bands referred to under this umbrella are musically so different? Such are the arguments put forward by the skeptics who invalidate the very concept of a “Canterbury scene”. We demonstrate here that beyond its problematic aspects, and notably its overly restrictive geographical anchoring, what is commonly referred to as the “Canterbury scene” or “school” does indeed encompass a unique and cohesive musical phenomenon, which can be defined by a list of characteristics commonly identified as being unique to it. Freed from its literal meaning to describe a musical approach, the term becomes more inclusive, allowing musicians in any place and at any time to become part of it, and thus opening up the possibility of the music outliving its inventors other than in the form of a discographic legacy.‪
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La scène, ou école, de Canterbury, n’est-elle qu’une « invention journalistique », comme l’affirment notamment certains des musiciens concernés ? Peut-on qualifier de « scène » l’effervescence musicale toute relative (par le nombre réduit de protagonistes et son faible écho auprès de la population locale) initiée dans la capitale du Kent par Soft Machine et Caravan ? Peut-on parler d’un « style Canterbury » quand les groupes désignés sous ce vocable proposent des musiques si différentes ? Autant d’arguments avancés par les sceptiques pour invalider ce concept. Nous démontrons ici qu’au-delà de ses aspects problématiques, et notamment son ancrage géographique trop restrictif, ce que l’on désigne communément comme scène ou école de Canterbury recouvre bel et bien une réalité musicale singulière et cohérente, que l’on peut circonscrire par une liste de caractéristiques largement identifiées comme lui étant propres. En s’éloignant de son sens littéral pour désigner avant tout une approche musicale, l’appellation devient plus inclusive, permettant à des musiciens de toutes origines et de toutes époques de s’en réclamer, et ainsi lui ouvrir la possibilité de survivre à ses inventeurs autrement que sous la forme d’un legs discographique.

‪Is the Canterbury scene, or school, merely a “journalistic invention”, as some of the musicians involved in it have claimed? Did the relatively limited musical effervescence (a small number of protagonists and a largely indifferent local population) initiated by Soft Machine and Caravan in the capital of Kent really amount to a “scene”? Is there such a thing as a “Canterbury style” when the bands referred to under this umbrella are musically so different? Such are the arguments put forward by the skeptics who invalidate the very concept of a “Canterbury scene”. We demonstrate here that beyond its problematic aspects, and notably its overly restrictive geographical anchoring, what is commonly referred to as the “Canterbury scene” or “school” does indeed encompass a unique and cohesive musical phenomenon, which can be defined by a list of characteristics commonly identified as being unique to it. Freed from its literal meaning to describe a musical approach, the term becomes more inclusive, allowing musicians in any place and at any time to become part of it, and thus opening up the possibility of the music outliving its inventors other than in the form of a discographic legacy.‪

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