Mécanismes immunologiques impliqués dans la persistance des réservoirs du VIH
Type de matériel :
- VIH
- prolifération
- points de contrôle immunitaire
- lymphocytes T mémoires
- réservoir
- lymphocytes T mémoires
- points de contrôle immunitaire
- VIH
- prolifération
- réservoir
- lymphocytes T mémoires
- points de contrôle immunitaire
- VIH
- prolifération
- réservoir
- immune checkpoints
- reservoir
- proliferation
- memory T lymphocytes
- HIV
- proliferation
- reservoir
- immune checkpoints
- HIV
- memory T lymphocytes
- proliferation
- reservoir
- immune checkpoints
- HIV
- memory T lymphocytes
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Les thérapies antirétrovirales (TAR) permettent de contrôler la réplication virale et ont considérablement amélioré la qualité et l’espérance de vie des personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Toutefois, près de 40 ans après la découverte du virus, il n’existe toujours pas de traitement curatif permettant d’éliminer le VIH de l’organisme : Même après des années de TAR efficace, le virus persiste dans des cellules, principalement des lymphocytes T CD4 mémoires, qui constituent une source pérenne de virus infectieux et qui nécessitent de poursuivre les traitements à vie. Les recherches sur les réservoirs du VIH menées au cours des 25 dernières années ont permis de mieux comprendre comment certaines cellules infectées persistent pendant des décennies sans être éliminées, ni par les TAR, ni par les réponses immunitaires. Le VIH « se cache » dans des cellules à durée de vie très longue, qui ont la capacité de proliférer par différents mécanismes et qui expriment préférentiellement certains récepteurs leur permettant de demeurer invisibles au système immunitaire. Une meilleure compréhension de ces mécanismes de persistance est un prérequis nécessaire à la mise au point de stratégies thérapeutiques visant à éradiquer le VIH.
Antiretroviral therapy (ART) controls viral replication and has dramatically improved the quality and life expectancy of people living with HIV (PLHIV). However, almost 40 years after the discovery of HIV, there is still no cure; even after years of effective ART, the virus persists in cells, primarily memory CD4 T cells. These cells are a perennial source of infectious viruses, which necessitate that people living with HIV continue ART for life. Research on HIV reservoirs over the past 25 years has provided insight into how some infected cells persist for decades without being cleared by ART nor by immune responses. HIV “hides” in cells with extended lifespans, which have the capacity to proliferate through diverse mechanisms and which preferentially express several receptors that allow them to remain invisible to the immune system. A better understanding of these mechanisms of persistence is a necessary prerequisite for the development of therapeutic strategies aimed at eradicating HIV.
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