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Une histoire sociale à l'italienne ?

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2008. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : RésuméL’article est divisé en trois parties : la première dresse un tableau de la situation de l’histoire sociale depuis la fin de la seconde guerre mondiale, soit depuis la fin du fascisme et de son hostilité radicale à l’égard des sciences sociales. Dans les années 1940-1950, la reprise des études sur la société se fait sous le signe du marxisme et du parti communiste. Cependant, en dehors des partis et des universités, des travaux originaux sont menés par des écrivains et des sociologues, qui s’engagent dans une recherche sur la société se voulant être aussi un rendez-vous civil. La deuxième partie, consacrée aux années 1970, suit le débat sur l’histoire sociale, dans ses deux versions, labour history et microstoria. La troisième partie fait rapidement le tour de la production en histoire sociale dans les années 1980-1990, tant sur le versant de la microstoria que sur celui de la labour history, soulignant une sorte d’influence réciproque pour la période contemporaine, influence jamais admise mais évidente vu le déplacement des centres d’intérêts vers les territoires et vers le rôle de la société dans l’histoire des institutions. Même si les tendances internationales prédominent aujourd’hui, le territoire et la microstoria restent les traits particuliers de l’histoire sociale italienne, car ils sont très proches de ses spécificités géographiques et historiques.Abrégé : This article is divided into three parts: the first shows the situation of social history since the end of the Second World War, i.e. since the end of fascism and its radical hostility towards social sciences. In the 1940s, the study of the society was done under marxism and the communist party. However, outside of parties and universities, original works were carried out by writers and sociologists who took up research on the society as a civil rendez-vous. The second part, devoted to the 1970s, follows the debate on social history in its two versions, labor history and microstoria. The third part briskly studies production in social history in the 1980s as much on the microstoria side as that on labor history, underlining a kind of reciprocal influence for the contemporary period, an influence that is never admitted but that is obvious when looking at the displacement of centers of interest towards the territories and towards the role of society in the history of institutions. Even if international trends predominate today, the territory and microstoria remain the particular characteristics of Italian social history because they are very close to its geographical and historical specificities.
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RésuméL’article est divisé en trois parties : la première dresse un tableau de la situation de l’histoire sociale depuis la fin de la seconde guerre mondiale, soit depuis la fin du fascisme et de son hostilité radicale à l’égard des sciences sociales. Dans les années 1940-1950, la reprise des études sur la société se fait sous le signe du marxisme et du parti communiste. Cependant, en dehors des partis et des universités, des travaux originaux sont menés par des écrivains et des sociologues, qui s’engagent dans une recherche sur la société se voulant être aussi un rendez-vous civil. La deuxième partie, consacrée aux années 1970, suit le débat sur l’histoire sociale, dans ses deux versions, labour history et microstoria. La troisième partie fait rapidement le tour de la production en histoire sociale dans les années 1980-1990, tant sur le versant de la microstoria que sur celui de la labour history, soulignant une sorte d’influence réciproque pour la période contemporaine, influence jamais admise mais évidente vu le déplacement des centres d’intérêts vers les territoires et vers le rôle de la société dans l’histoire des institutions. Même si les tendances internationales prédominent aujourd’hui, le territoire et la microstoria restent les traits particuliers de l’histoire sociale italienne, car ils sont très proches de ses spécificités géographiques et historiques.

This article is divided into three parts: the first shows the situation of social history since the end of the Second World War, i.e. since the end of fascism and its radical hostility towards social sciences. In the 1940s, the study of the society was done under marxism and the communist party. However, outside of parties and universities, original works were carried out by writers and sociologists who took up research on the society as a civil rendez-vous. The second part, devoted to the 1970s, follows the debate on social history in its two versions, labor history and microstoria. The third part briskly studies production in social history in the 1980s as much on the microstoria side as that on labor history, underlining a kind of reciprocal influence for the contemporary period, an influence that is never admitted but that is obvious when looking at the displacement of centers of interest towards the territories and towards the role of society in the history of institutions. Even if international trends predominate today, the territory and microstoria remain the particular characteristics of Italian social history because they are very close to its geographical and historical specificities.

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