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« Consensus ? Quel consensus ? »

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2010. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : RésuméDans cet article, Roger Griffin cherche non à attiser le débat parfois vif (souvent mené dans les pages de Vingtième Siècle. Revue d’histoire) sur le fait de savoir si le fascisme fut ou non un phénomène marginal sous la Troisième République, mais à inciter à une révision radicale de la manière dont le débat est formulé. Comme en France, les spécialistes anglophones sont depuis des décennies profondément divisés sur les éléments définissant le fascisme. Cependant, depuis le début des années 1990, une convergence émerge sur un modèle ou un idéal-type qui, selon différentes formulations, insiste sur la tentative utopique du fascisme, à la fois idéologique et pratique, de régénérer et de révolutionner une nation conçue organiquement (et parfois racialement) et prétendument menacée par les forces de la décadence. En outre, ce « nouveau consensus » est subsumé dans une vague d’études interdisciplinaires internationales sur les divers aspects des dynamiques révolutionnaires du totalitarisme qui fut anticipé par certains historiens français. Ceci fait apparaître la perspective stimulante que le champ de recherche dans son ensemble puisse être enrichi si le fascisme était « revisité » dans l’esprit d’une meilleure entente entre eux et leurs collègues anglophones.Abrégé : In this article Roger Griffin sets out not to rekindle the sometimes heated discussion (often conducted in the pages of Vingtième Siècle. Revue d’histoire) about whether fascism was a marginal phenomenon in the Third Republic, but rather stimulate a radical revision to the way the debate is framed. As in France, Anglophone scholarship too was for decades deeply divided on fascism’s defining properties. However, from the early 1990s a convergence emerged on a model/ideal type that in different formulations emphasizes fascism utopian bid, both ideological and practical, to regenerate and revolutionize the organically (and sometimes racially) conceived nation allegedly threatened by the forces of decadence. Furthermore, this “new consensus” is subsumed within a wave of international, interdisciplinary scholarship on various aspects of the revolutionary dynamics of totalitarianism which was actually anticipated by certain French historians. This creates the exciting prospect that the specialism as a whole might be enriched if fascism were “revisited” in a spirit of greater entente between them and their Anglophone colleagues.
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RésuméDans cet article, Roger Griffin cherche non à attiser le débat parfois vif (souvent mené dans les pages de Vingtième Siècle. Revue d’histoire) sur le fait de savoir si le fascisme fut ou non un phénomène marginal sous la Troisième République, mais à inciter à une révision radicale de la manière dont le débat est formulé. Comme en France, les spécialistes anglophones sont depuis des décennies profondément divisés sur les éléments définissant le fascisme. Cependant, depuis le début des années 1990, une convergence émerge sur un modèle ou un idéal-type qui, selon différentes formulations, insiste sur la tentative utopique du fascisme, à la fois idéologique et pratique, de régénérer et de révolutionner une nation conçue organiquement (et parfois racialement) et prétendument menacée par les forces de la décadence. En outre, ce « nouveau consensus » est subsumé dans une vague d’études interdisciplinaires internationales sur les divers aspects des dynamiques révolutionnaires du totalitarisme qui fut anticipé par certains historiens français. Ceci fait apparaître la perspective stimulante que le champ de recherche dans son ensemble puisse être enrichi si le fascisme était « revisité » dans l’esprit d’une meilleure entente entre eux et leurs collègues anglophones.

In this article Roger Griffin sets out not to rekindle the sometimes heated discussion (often conducted in the pages of Vingtième Siècle. Revue d’histoire) about whether fascism was a marginal phenomenon in the Third Republic, but rather stimulate a radical revision to the way the debate is framed. As in France, Anglophone scholarship too was for decades deeply divided on fascism’s defining properties. However, from the early 1990s a convergence emerged on a model/ideal type that in different formulations emphasizes fascism utopian bid, both ideological and practical, to regenerate and revolutionize the organically (and sometimes racially) conceived nation allegedly threatened by the forces of decadence. Furthermore, this “new consensus” is subsumed within a wave of international, interdisciplinary scholarship on various aspects of the revolutionary dynamics of totalitarianism which was actually anticipated by certain French historians. This creates the exciting prospect that the specialism as a whole might be enriched if fascism were “revisited” in a spirit of greater entente between them and their Anglophone colleagues.

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