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La CGT et la répression antisyndicale (août 1939-décembre 1940)

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2016. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : L’entrée en guerre de la France, à l’été 1939, s’accompagne d’une restriction des libertés et de l’interdiction du Parti communiste, à la suite de la signature du pacte germano-soviétique. Au niveau syndical, cette politique aboutit à l’exclusion des syndiqués suspectés de communisme et à la dissolution de plus de six cents syndicats. Jusqu’à la chute de la République, l’action syndicale se partagera alors entre un syndicalisme légal mais inefficient et un syndicalisme contraint à la clandestinité. C’est l’avènement de l’État français qui achève de reconfigurer le paysage social. En effet, après la dissolution par Vichy des organisations syndicales, une dernière scission s’opère parmi les syndicalistes légaux, entre ceux qui acceptent de collaborer avec le nouveau régime et ceux qui s’y refusent et rejoignent les militants passés dans la clandestinité un an plus tôt.Abrégé : The CGT and Union Repression (August 1939-December 1940)France’s entry into the Second World War in the summer of 1939 was accompanied by the restriction of civil liberties and the banning of the Communist Party, following the signing of the Molotov-Ribbentrop Pact. At the trade union level, this policy led to the exclusion of union members suspected to be Communists and to the dissolution of more than six hundred unions. Until the fall of the Republic, union activity was thus split between legal, but ineffective, unions and clandestine unions organisations. The rise of Pétain’s “État français” completed the transformation of the social landscape. After the Vichy government dissolved all union organisations, a final schism developed among legal unionists, dividing those who agreed to cooperate with the new regime from those who refused, joining the activists who had gone underground a year earlier.
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L’entrée en guerre de la France, à l’été 1939, s’accompagne d’une restriction des libertés et de l’interdiction du Parti communiste, à la suite de la signature du pacte germano-soviétique. Au niveau syndical, cette politique aboutit à l’exclusion des syndiqués suspectés de communisme et à la dissolution de plus de six cents syndicats. Jusqu’à la chute de la République, l’action syndicale se partagera alors entre un syndicalisme légal mais inefficient et un syndicalisme contraint à la clandestinité. C’est l’avènement de l’État français qui achève de reconfigurer le paysage social. En effet, après la dissolution par Vichy des organisations syndicales, une dernière scission s’opère parmi les syndicalistes légaux, entre ceux qui acceptent de collaborer avec le nouveau régime et ceux qui s’y refusent et rejoignent les militants passés dans la clandestinité un an plus tôt.

The CGT and Union Repression (August 1939-December 1940)France’s entry into the Second World War in the summer of 1939 was accompanied by the restriction of civil liberties and the banning of the Communist Party, following the signing of the Molotov-Ribbentrop Pact. At the trade union level, this policy led to the exclusion of union members suspected to be Communists and to the dissolution of more than six hundred unions. Until the fall of the Republic, union activity was thus split between legal, but ineffective, unions and clandestine unions organisations. The rise of Pétain’s “État français” completed the transformation of the social landscape. After the Vichy government dissolved all union organisations, a final schism developed among legal unionists, dividing those who agreed to cooperate with the new regime from those who refused, joining the activists who had gone underground a year earlier.

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