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Liberté d’action et proximité avec l’usager. Ces deux dynamiques, au cœur de la décentralisation, concernent au premier chef les communes. En matière de solidarité, leurs ccas se sont ainsi vu confier un rôle de prévention et de développement social leur laissant a priori une grande marge de manœuvre dans la réponse apportée aux problématiques sociales des habitants de leur commune. L’action subsidiaire de ces derniers est complémentaire de celle de bon nombre d’autres administrations partenaires. Elle est aussi souvent essentielle pour en pallier les limites. Dans cet article, nous nous proposons d’étudier jusqu’à quel point les ccas contribuent à lutter contre l’enchevêtrement des administrations sociales, préjudiciable à l’efficience de l’action publique, tout comme ils en font aussi parfois eux-mêmes les frais, et avec eux les personnes qu’ils accompagnent.

Freedom of action and proximity to the user. Municipalities are primarily concerned by these two dynamics, at the heart of decentralization. In terms of solidarity, their ccas (City Centers for Social Action) have thus been entrusted with a role of prevention and social development, leaving them a lot of leeway in the response to the social needs of the inhabitants. Their subsidiary action is complementary to many other partner administrations’ action. It is also often essential to overcome its limits. In this article, we propose to study how the ccas help to cope with the entanglement of social administrations, which is detrimental to the effectiveness of the public action, and sometimes they undergo themselves the negative effects as well as the people they accompany.