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Syntaxes des conditionnelles partielles en man de l’arabe écrit contemporain

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2021. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Sur le modèle de la distinction entre interrogations totales d’une part et interrogations partielles d’autre part, Pierre Larcher propose de distinguer entre conditionnelles totales d’un côté, représentées par les opérateurs de supposition ʾ i ḏ ā, ʾ in et law appliqués à une phrase p, et conditionnelles partielles de l’autre, représentées par les noms de conditions man (« qui, quiconque »), mā (« quoi »), matā (« quand »), ʾ ayna, ʾ ayna-mā (« où que »), mahmā (« quoi que »), etc. La grande majorité des grammaires récentes de l’arabe écrit contemporain présente la syntaxe de ces conditionnelles partielles comme équivalente à celle des systèmes hypothétiques en ʾ in de l’arabe classique, soit ʾ in fa ʿ ala … fa ʿ ala ou ʾ in yaf ʿ al … yaf ʿ al. Or un détour par la presse arabe contemporaine montre bien d’autres réalités. Cette étude exhibe et analyse cette grande diversité syntaxique qui touche non seulement l’apodose, mais également la protase de ces conditionnelles et en montre une innovation : la « déneutralisation » de fa ʿ ala qui peut dès lors être interprété comme un passé de forme et de sens dans la protase, suite au fait que yaf ʿ alu et sa-yaf ʿ alu peuvent s’y employer comme présent et futur.Abrégé : On the model of the distinction between polar question, on the one hand, and WH-question on the other, Pierre Larcher proposes to distinguish between conditional sentences, on the one hand, represented by the operators of supposition ʾ i ḏ ā, ʾ in and law applied to a clause, and indefinite conditional sentences on the other, represented by the nouns man (“whoever”), mā (“whatever”), matā (“whenever”), ʾ ayna, ʾ ayna-mā (“wherever”), mahmā (“whatever”), etc. The vast majority of recent grammars of Contemporary Written Arabic present the syntax of these indefinite conditional sentences as equivalent to that of the ʾ in conditional structures in Classical Arabic, that is to say either ʾ in fa ʿ ala … fa ʿ ala or ʾ in yaf ʿ al … yaf ʿ al. But a detour by the contemporary Arab press shows many other realities. This study exhibits and analyzes this great syntactic diversity that affects not only the apodosis but also the protasis of these conditional sentences as well as it shows an innovation: the temporal de-neutralization within the protasis of fa ʿ ala which can then be interpreted as a formal and semantic past, following the fact that yaf ʿ alu and sa-yaf ʿ alu can be used in it as present and future.
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Sur le modèle de la distinction entre interrogations totales d’une part et interrogations partielles d’autre part, Pierre Larcher propose de distinguer entre conditionnelles totales d’un côté, représentées par les opérateurs de supposition ʾ i ḏ ā, ʾ in et law appliqués à une phrase p, et conditionnelles partielles de l’autre, représentées par les noms de conditions man (« qui, quiconque »), mā (« quoi »), matā (« quand »), ʾ ayna, ʾ ayna-mā (« où que »), mahmā (« quoi que »), etc. La grande majorité des grammaires récentes de l’arabe écrit contemporain présente la syntaxe de ces conditionnelles partielles comme équivalente à celle des systèmes hypothétiques en ʾ in de l’arabe classique, soit ʾ in fa ʿ ala … fa ʿ ala ou ʾ in yaf ʿ al … yaf ʿ al. Or un détour par la presse arabe contemporaine montre bien d’autres réalités. Cette étude exhibe et analyse cette grande diversité syntaxique qui touche non seulement l’apodose, mais également la protase de ces conditionnelles et en montre une innovation : la « déneutralisation » de fa ʿ ala qui peut dès lors être interprété comme un passé de forme et de sens dans la protase, suite au fait que yaf ʿ alu et sa-yaf ʿ alu peuvent s’y employer comme présent et futur.

On the model of the distinction between polar question, on the one hand, and WH-question on the other, Pierre Larcher proposes to distinguish between conditional sentences, on the one hand, represented by the operators of supposition ʾ i ḏ ā, ʾ in and law applied to a clause, and indefinite conditional sentences on the other, represented by the nouns man (“whoever”), mā (“whatever”), matā (“whenever”), ʾ ayna, ʾ ayna-mā (“wherever”), mahmā (“whatever”), etc. The vast majority of recent grammars of Contemporary Written Arabic present the syntax of these indefinite conditional sentences as equivalent to that of the ʾ in conditional structures in Classical Arabic, that is to say either ʾ in fa ʿ ala … fa ʿ ala or ʾ in yaf ʿ al … yaf ʿ al. But a detour by the contemporary Arab press shows many other realities. This study exhibits and analyzes this great syntactic diversity that affects not only the apodosis but also the protasis of these conditional sentences as well as it shows an innovation: the temporal de-neutralization within the protasis of fa ʿ ala which can then be interpreted as a formal and semantic past, following the fact that yaf ʿ alu and sa-yaf ʿ alu can be used in it as present and future.

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