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C’est durant le xixe siècle que l’épilepsie est dissociée de la catégorie des maladies mentales pour devenir un processus pathologique du système nerveux central. À partir de l’analyse croisée des travaux de Jackson sur l’épilepsie partielle et des observations de Charcot sur l’hystéro-épilepsie, il est possible de mettre en relief la façon dont les domaines de la psychologie et de la neurologie se sont délimités l’un par rapport à l’autre. Les influences croisées de Charcot et de John Hughlings Jackson ont notamment permis l’identification de l’épilepsie dite Bravais-Jacksonienne, appelée ainsi à partir de 1894. De l’œuvre de Jackson au néo-jacksonisme de Henry Ey, nous allons étudier ce mouvement historique durant lequel l’épilepsie, entre principe de dissolution et idées darwiniennes, est devenue plurielle, multiforme et localisée.

During the nineteenth century that epilepsy escapes the category of mental illness to become a pathological process of the central nervous system. From the comparative analysis of the work of Jackson about partial epilepsy and observations of Charcot about hystero-epilepsy, it is possible to highlight how the fields of psychology and neurology were delineated from each other. The reciprocal influences of Charcot and John Hughlings Jackson led to the identification of epilepsy Bravais-Jacksonian, so called from 1894. From the work of Jackson until the neo-Jacksonism developed by Henry Ey, we will study the historical movement in which epilepsy, between the principle of dissolution and Darwinian ideas, became plural, multiform and localized.