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Cet article analyse la politique des péages ferroviaires menée en France, en comparaison avec d’autres réseaux européens. Il apparaît que la volonté de ne pas intégrer la dette de RFF dans celle des administrations publiques a conduit à relever à partir de 2004 le niveau des péages de façon substantielle, mais différenciée selon les activités. La volonté de ne pas pénaliser le Fret en pleine restructuration s’est traduite par une augmentation plus brutale de la part des péages touchant les activités voyageurs, notamment le droit d’arrêt en gare et le droit d’accès aux lignes à grande vitesse. La comparaison avec différents pays européens montre le niveau relativement élevé des tarifs français au sein de l’ensemble étudié, sauf pour ce qui concerne les trains de fret. Il apparaît au final qu’une harmonisation à l’échelle du continent est nécessaire, de façon à ne pas fausser la concurrence entre réseaux voisins pour des acheminements qui pourraient aussi bien transiter par l’un que par l’autre.