Soumission, pragmatisme et légalisme en islam
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La notion même de spiritualité, qui s’oppose implicitement à celle de mondanité selon une logique dichotomique, ne permet pas de saisir l’islam qui réunit de façon « holiste » le corps et l’esprit, le droit et la mystique, l’être et le nom, et ce dans ses textes comme dans ses rites, ainsi que le montre, entre autres, l’analyse détaillée de la prière. Toute profération du message divin a le statut de rappel puisque tant au niveau de la phylogenèse que de l’ontogenèse, l’islam se conçoit comme religion originelle. L’orgueil qui fait croire à l’homme qu’il est supérieur à Dieu et par conséquent au-dessus de sa loi est à la racine de tous les maux. Mais l’islam se veut une religion pragmatique, conciliante, hédoniste et modérée qui permet à l’homme d’envisager le rachat de ses fautes par « le Miséricordieux ».
Submission, pragmatism and legalism in Islam The notion of spirituality itself, which in a dichotomy logic is implicitly opposed to worldliness, doesn’t allow to understand Islam, which unites in a holistic way the body and the spirit, law and mystic, the being and the name, in its texts as well as its rites, as the detailed analysis of prayers, among other things, shows. Every proferation of the divine message has the status of a recall, at the level of phylogenesis as well as ontogenesis; Islam is the primordial religion which has always been there. Pride which prevents submission to God is considered at the root of all evils, inasmuch as men think themselves superiors to the Creator and consequently above law. However Islam wants to appear as a pragmatic, conciliating, hedonist and moderate religion allowing men to consider buying back their faults by the one who is named the « Merciful ».
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