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Les politiques de la mémoire et les travailleurs disparus durant la dictature en Argentine

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2017. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Les travailleurs/ses sont ceux qui ont le plus souffert de la torture et des disparitions lors de la dernière dictature militaire en Argentine (1976 – 1983), cependant dans les constructions mémorielles de cette période, ils font figure d’oubliés.Cet article s’organise autour de ce « vide » et il vise à élucider les motivations de ce dernier. Dans la première partie, l’auteure présente les évènements historiques auxquels il est fait référence, et explique les modalités qui ont permis la disciplinarisation, la répression ultérieure dans les organisations du travail et la responsabilité des entreprises dans la disparition des travailleurs. Dans un second temps, l’auteure analyse les politiques mémorielles vis-à-vis des disparu(ue)s dans différents moments historiques afin d’émettre l’hypothèse qui permet d’expliquer la mise sous silence/l’effacement des travailleurs/travailleuses comme étant les principales victimes.La troisième section traite des politiques publiques en ce qui concerne les crimes contre l’humanité comme un axe central dans la construction des nouvelles politiques mémorielles. Pour terminer, certaines questions se posent en ce qui concerne le rapport entre les constructions sociales et politiques de la mémoire et ses liens avec la subjectivité ; et plus spécifiquement en ce qui concerne la manière dont les constructions mémorielles affectent les processus psychiques facilitant, entravant ou façonnant le déploiement et l’élaboration d’événements traumatiques.Abrégé : Memorial Policies and The Issue of Missing workers During The Argentinian DictatorshipWorkers are those who have suffered most from torture and disappearances during the last military dictatorship in Argentina (1976 - 1983). However, their figure seems forgotten in memorial constructions over that period. This paper is organized around this “void” and aims to elucidate the motivations of the latter. In the first part, the author presents the historical events to which reference is made, and explains the procedures that led to the disciplining, the subsequent repression in organizations of labor and responsibility in the disappearance of workers. Secondly, the author analyzes the memorial policy vis-à-vis the missing in different historical moments, issuing the hypothesis that explains the silencing / erasing of workers since they appear as the main victims. The third section deals with policy regarding crimes against humanity as a central axis in the construction of the new memorial policies. Finally, there are questions regarding the relationship between social structures and politics of memory and its relationship with subjectivity; and more specifically as regards how the memorial constructions affect mental processes facilitating, hampering or shaping the deployment and development of traumatic events.Abrégé : Los trabajadores/as fueron quienes más sufrieron la tortura y desaparición en la última dictadura militar Argentina (1976-1983), no obstante en las construcciones memorialísticas de dicho periodo, son una figura olvidada. Este artículo se organiza en torno de este “vacío” y se dirige a problematizar los motivos del mismo. En la primera sección se presentan los acontecimientos históricos a los que se hace referencia, explicitando las modalidades que asumieron el disciplinamiento, la posterior represión en las organizaciones de trabajo y la responsabilidad empresarial en la desaparición de trabajadores. En un segundo momento, se analizan las políticas de memoria respecto de los desaparecidos/as en distintos momentos históricos a fin de avanzar en la hipótesis que permitan explicar el silenciamiento /borramiento de los trabajadores/as como principal víctima. En la tercera sección se analizan las políticas públicas respecto a los delitos de lesa humanidad como un eje central en la construcción de nuevas políticas de memoria. Para finalizar, se plantean algunos interrogantes respecto la relación entre las construcciones de memoria social y política y su vinculación con la subjetividad; específicamente respecto del modo en que las construcciones memorialísticas impactan sobre los procesos subjetivos facilitando, obstaculizando o moldeando el despliegue y la elaboración de acontecimientos traumáticos.
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Les travailleurs/ses sont ceux qui ont le plus souffert de la torture et des disparitions lors de la dernière dictature militaire en Argentine (1976 – 1983), cependant dans les constructions mémorielles de cette période, ils font figure d’oubliés.Cet article s’organise autour de ce « vide » et il vise à élucider les motivations de ce dernier. Dans la première partie, l’auteure présente les évènements historiques auxquels il est fait référence, et explique les modalités qui ont permis la disciplinarisation, la répression ultérieure dans les organisations du travail et la responsabilité des entreprises dans la disparition des travailleurs. Dans un second temps, l’auteure analyse les politiques mémorielles vis-à-vis des disparu(ue)s dans différents moments historiques afin d’émettre l’hypothèse qui permet d’expliquer la mise sous silence/l’effacement des travailleurs/travailleuses comme étant les principales victimes.La troisième section traite des politiques publiques en ce qui concerne les crimes contre l’humanité comme un axe central dans la construction des nouvelles politiques mémorielles. Pour terminer, certaines questions se posent en ce qui concerne le rapport entre les constructions sociales et politiques de la mémoire et ses liens avec la subjectivité ; et plus spécifiquement en ce qui concerne la manière dont les constructions mémorielles affectent les processus psychiques facilitant, entravant ou façonnant le déploiement et l’élaboration d’événements traumatiques.

Memorial Policies and The Issue of Missing workers During The Argentinian DictatorshipWorkers are those who have suffered most from torture and disappearances during the last military dictatorship in Argentina (1976 - 1983). However, their figure seems forgotten in memorial constructions over that period. This paper is organized around this “void” and aims to elucidate the motivations of the latter. In the first part, the author presents the historical events to which reference is made, and explains the procedures that led to the disciplining, the subsequent repression in organizations of labor and responsibility in the disappearance of workers. Secondly, the author analyzes the memorial policy vis-à-vis the missing in different historical moments, issuing the hypothesis that explains the silencing / erasing of workers since they appear as the main victims. The third section deals with policy regarding crimes against humanity as a central axis in the construction of the new memorial policies. Finally, there are questions regarding the relationship between social structures and politics of memory and its relationship with subjectivity; and more specifically as regards how the memorial constructions affect mental processes facilitating, hampering or shaping the deployment and development of traumatic events.

Los trabajadores/as fueron quienes más sufrieron la tortura y desaparición en la última dictadura militar Argentina (1976-1983), no obstante en las construcciones memorialísticas de dicho periodo, son una figura olvidada. Este artículo se organiza en torno de este “vacío” y se dirige a problematizar los motivos del mismo. En la primera sección se presentan los acontecimientos históricos a los que se hace referencia, explicitando las modalidades que asumieron el disciplinamiento, la posterior represión en las organizaciones de trabajo y la responsabilidad empresarial en la desaparición de trabajadores. En un segundo momento, se analizan las políticas de memoria respecto de los desaparecidos/as en distintos momentos históricos a fin de avanzar en la hipótesis que permitan explicar el silenciamiento /borramiento de los trabajadores/as como principal víctima. En la tercera sección se analizan las políticas públicas respecto a los delitos de lesa humanidad como un eje central en la construcción de nuevas políticas de memoria. Para finalizar, se plantean algunos interrogantes respecto la relación entre las construcciones de memoria social y política y su vinculación con la subjetividad; específicamente respecto del modo en que las construcciones memorialísticas impactan sobre los procesos subjetivos facilitando, obstaculizando o moldeando el despliegue y la elaboración de acontecimientos traumáticos.

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