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La psychodynamique du travail est engagée de longue date dans des actions avec et auprès de collectifs syndicaux, tandis que les syndicalistes sont, eux, souvent en première ligne lorsqu’il s’agit d’entreprendre des actions portant sur la souffrance au travail. Cette proximité partagée par les uns et les autres avec les questions du travail et de la souffrance n’a pourtant pas donné lieu à un dialogue approfondi. Dans cet article, les auteurs tentent d’expliquer le désintérêt du mouvement syndical pour le problème de la souffrance psychique et de proposer des jalons pour penser à nouveaux frais l’action syndicale.

Psychodynamics of work has long been involved in actions with and for trade union groups, while trade unionists are often on the front line when it comes to taking action on suffering at work. However, this shared proximity to the issues of work and suffering has not given rise to in-depth dialogue. In this article, the authors attempt to explain the trade union movement’s lack of interest in the problem of psychological suffering, and to suggest ways of rethinking trade union action.

La psicodinámica del trabajo lleva mucho tiempo participando en acciones con y para grupos sindicales, mientras que los sindicalistas suelen estar en primera línea cuando se trata de actuar sobre el sufrimiento en el trabajo. Sin embargo, esta proximidad compartida a las cuestiones del trabajo y el sufrimiento no ha dado lugar a un diálogo en profundidad. En este artículo, los autores intentan explicar el desinterés del movimiento sindical por la problemática del sufrimiento psicológico y proponer pistas para repensar la acción sindical.