Image de Google Jackets
Vue normale Vue MARC vue ISBD

Les yeux d’Hubert : l’art de l’observation scientifique avant l’émergence du positivisme

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2008. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Comment au xviiie siècle un aveugle pouvait-il être un observateur ? En prenant cette énigme comme point de départ, cet article reconstruit le régime de perception qui était au cœur même de l’observation scientifique du 18ème siècle. Ce régime nécessitait des sens aussi ordinaires que possible, la capacité analytique à décomposer un tout perceptuel en ses parties, et une faculté d’attention qui pouvait saisir intellectuellement les relations cachées entre les perceptions. L’art de l’observation était ainsi très différent de la pratique passive et sans réflexion créée par le positivisme du 19e siècle. Selon l’expression de l’un de ses plus grands théoriciens, c’était un « art de penser ».Abrégé : How could a blind man be an observer in the eighteenth century? Taking this enigma as its point of departure, this essay reconstructs the regime of perception that was at the core of eighteenth-century scientific observation. This regime required senses that were as ordinary as possible, the analytic ability to decompose a perceptual whole into its parts, and a faculty of attention that could grasp intellectually the hidden relations between perceptions. The art of observation was then very different from the passive and thoughtless practice that nineteenth-century positivism made it to be. In the words of one of its most eloquent theoreticians, it was an “art of thinking”.
Tags de cette bibliothèque : Pas de tags pour ce titre. Connectez-vous pour ajouter des tags.
Evaluations
    Classement moyen : 0.0 (0 votes)
Nous n'avons pas d'exemplaire de ce document

29

Comment au xviiie siècle un aveugle pouvait-il être un observateur ? En prenant cette énigme comme point de départ, cet article reconstruit le régime de perception qui était au cœur même de l’observation scientifique du 18ème siècle. Ce régime nécessitait des sens aussi ordinaires que possible, la capacité analytique à décomposer un tout perceptuel en ses parties, et une faculté d’attention qui pouvait saisir intellectuellement les relations cachées entre les perceptions. L’art de l’observation était ainsi très différent de la pratique passive et sans réflexion créée par le positivisme du 19e siècle. Selon l’expression de l’un de ses plus grands théoriciens, c’était un « art de penser ».

How could a blind man be an observer in the eighteenth century? Taking this enigma as its point of departure, this essay reconstructs the regime of perception that was at the core of eighteenth-century scientific observation. This regime required senses that were as ordinary as possible, the analytic ability to decompose a perceptual whole into its parts, and a faculty of attention that could grasp intellectually the hidden relations between perceptions. The art of observation was then very different from the passive and thoughtless practice that nineteenth-century positivism made it to be. In the words of one of its most eloquent theoreticians, it was an “art of thinking”.

PLUDOC

PLUDOC est la plateforme unique et centralisée de gestion des bibliothèques physiques et numériques de Guinée administré par le CEDUST. Elle est la plus grande base de données de ressources documentaires pour les Étudiants, Enseignants chercheurs et Chercheurs de Guinée.

Adresse

627 919 101/664 919 101

25 boulevard du commerce
Kaloum, Conakry, Guinée

Réseaux sociaux

Powered by Netsen Group @ 2025