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L’évolution de la société humaine a entraîné une transformation de la place accordée aux animaux domestiques. Humanisé, le chien s’est vu élevé au rang de membre de la famille. Simple ersatz de parentalité ou néo-relation objectale ? Cet article propose une réflexion sur les mouvements psychiques mis en jeu dans notre relation au chien familier, de son acquisition à sa mort. Quand les interactions dysfonctionnent, le chien peut manifester des comportements répétitifs et devenir le symptôme de son propriétaire.

The development of human society has led to changes in the place of domestic animals. The dog has been humanised and is now often considered as a family member. Is this the mere ersatz of a family bond or an object neo-relationship? This article explores the psychic movements at work in our relationship with pet dogs, from the very start until the dog’s death. When owner-dog interactions are dysfunctional, dogs sometimes display repetitive forms of behaviour and become their owner’s symptom.