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Le pouvoir désaliénant de la rencontre avec l’œuvre d’art

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2019. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : La langue est un lieu d’accueil pour l’expérience. Or, quand la langue devient un lieu inhospitalier, quand les mots n’ont plus de sens à donner à cet accident dont nous sommes obligés de devenir l’âme, alors à cet instant précis émerge l’ unheimlich. Milan Kundera revient sur une expérience dénuée de sens vécue à Prague en 1972 au moment où le régime de l’époque avait fait de la langue un lieu d’interrogatoire et une terre de délation. C’est à travers le geste brutal du peintre et dans la rencontre avec les portraits de Francis Bacon quelques années plus tard que cet instant d’incompréhension devient répétition traumatique vouée à l’écriture. Partant de la question que S. Freud pose face à Moïse de Michel-Ange : « qu’est ce qui nous empoigne si puissamment face à l’œuvre d’art ? » nous allons suivre la plume de Milan Kundera sur le chemin d’une désaliénation allant du geste brutal du peintre au geste de l’écriture qui dialogue avec la rumeur du temps.Abrégé : Language creates a space within which to welcome experience. Yet when language becomes an unwelcoming space, when words no longer have the power to give meaning to, say, an accident affecting us, then at such moments the uncanny emerges. Milan Kundera retraces a seemingly meaningless experience which took place in Prague in 1972 when the regime in power had turned language into a locus of interrogation and denunciation. It was through the painter’s brutal gesture and his encounter with portraits by Francis Bacon several years later that this moment of incomprehension became a traumatic repetition played out through writing. With our starting point in Sigmund Freud’s question before Michelangelo’s Moses - ‘what grips us so powerfully when we behold a work of art?’ – we will follow in Milan Kundera’s footsteps as he explores a form of disalienation which takes him from the painter’s brutal gesture to writing as a dialogue with the murmuration of time.
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La langue est un lieu d’accueil pour l’expérience. Or, quand la langue devient un lieu inhospitalier, quand les mots n’ont plus de sens à donner à cet accident dont nous sommes obligés de devenir l’âme, alors à cet instant précis émerge l’ unheimlich. Milan Kundera revient sur une expérience dénuée de sens vécue à Prague en 1972 au moment où le régime de l’époque avait fait de la langue un lieu d’interrogatoire et une terre de délation. C’est à travers le geste brutal du peintre et dans la rencontre avec les portraits de Francis Bacon quelques années plus tard que cet instant d’incompréhension devient répétition traumatique vouée à l’écriture. Partant de la question que S. Freud pose face à Moïse de Michel-Ange : « qu’est ce qui nous empoigne si puissamment face à l’œuvre d’art ? » nous allons suivre la plume de Milan Kundera sur le chemin d’une désaliénation allant du geste brutal du peintre au geste de l’écriture qui dialogue avec la rumeur du temps.

Language creates a space within which to welcome experience. Yet when language becomes an unwelcoming space, when words no longer have the power to give meaning to, say, an accident affecting us, then at such moments the uncanny emerges. Milan Kundera retraces a seemingly meaningless experience which took place in Prague in 1972 when the regime in power had turned language into a locus of interrogation and denunciation. It was through the painter’s brutal gesture and his encounter with portraits by Francis Bacon several years later that this moment of incomprehension became a traumatic repetition played out through writing. With our starting point in Sigmund Freud’s question before Michelangelo’s Moses - ‘what grips us so powerfully when we behold a work of art?’ – we will follow in Milan Kundera’s footsteps as he explores a form of disalienation which takes him from the painter’s brutal gesture to writing as a dialogue with the murmuration of time.

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