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Santé mentale et politiques d’activation peuvent-elles cohabiter ? Comment ces politiques tiennent-elles compte du diagnostic de santé mentale et doivent-elles le faire ? Les alternatives au travail devraient-elles être privilégiées de façon exclusive pour les personnes souffrant de troubles mentaux ? C’est à ces quelques questions que l’article cherche à répondre sous un angle juridique. Il y est également plaidé pour que les acteurs de la santé mentale réinvestissent le monde du travail de façon à ce que la santé au travail soit un champ plus investi.

Can mental health and activation policies go together? How do such policies take mental health diagnoses into account and should they indeed do so? Should alternatives to work be promoted first and foremost for people suffering from mental disorders? This paper seeks to answer some such questions from a legal point of view. The paper also argues that stakeholders in the sphere of mental health should reintegrate the world of work in such a way that health in the work place becomes a key question.