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En introduction à son ouvrage Financer les villes d’Afrique - L’enjeu de l’investissement local paru en 2012, Thierry Paulais situe les deux termes de l’enjeu : dans les vingt prochaines années, l’Afrique doit se préparer à accueillir plus de 300 millions d’habitants supplémentaires dans les villes, soit l’ensemble de la population actuelle des Etats-Unis d’Amérique, mais «  l’écart croissant entre investissements réalisés et besoins justifie un changement d’échelle drastique dans les volumes de financements mobilisés pour les villes » et «  dans les modalités de financement de l’urbanisation et les systèmes de financement eux-mêmes qui sont à repenser ». Parmi les modalités de financement nouvelles à explorer, l’auteur insiste particulièrement sur la fiscalité foncière et prône de passer à une nouvelle génération de Fonds de financements. Cette note expose l’ensemble des éléments qui fondent ces appréciations et les commente.

Introducing his 2012 work on “Financing Africa’s cities – The imperative of Local Investment” Thierry Paulais identifies the two terms of the issue : in the coming twenty years the African continent has to get prepared to settle more than 300 millions new inhabitants in towns which represent the whole current US population. The problem consists in the growing difference between investments and needs which justifies a complete change of scale regarding cities financing mobilization, procedures and systems for urbanization funding. Among new financing procedures to be considered the author particularly focuses on property taxation and suggests moving on a new generation of Local Investment Funds. This note review presents the whole basic ideas on which these appreciations are based on and comments them.