Une proposition de changement radical de la conception et du système d’intervention de la Coopération française : le rapport Faber et Naidoo
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La perte de repères dans laquelle se débat le monde actuel n’épargne, déclarent les deux auteurs du rapport, ni l’aide publique au développement, qui n’est plus un impératif pour les pays développés, ni les organismes qui la dispensent. Il convient de repartir du terrain et de la réalité de la vie des gens vivant dans des conditions difficiles et d’avoir l’audace d’innover et de prendre des risques de façon à pérenniser les programmes de développement, ce que la coopération actuelle ne saurait plus faire.Face à ces défis, les intervenants les mieux placés sont les acteurs de la société civile, entreprises privées et associations à but non lucratif, capables de se coaliser autour de projets d’activités économiques et financières à caractère marchand. Ces intervenants et ces modes d’activité relevant du secteur privé sont en mesure d’innover et d’assurer transparence, obligation de résultat et réplicabilité, qui sont des gages d’efficacité et de soutenabilité. Les financements publics continueront d’être nécessaires et pourront prendre la forme de partenariats public-privé, réconciliant ainsi efficacité économique et intérêt général.Les domaines ou les secteurs d’intervention d’une « Facilité de l’Economie Inclusive pour le Développement », pivot des propositions formulées par le rapport, paraissent pertinents. Il s’agit des femmes, de la formation professionnelle des jeunes ruraux, de l’agriculture familiale, des conditions de vie en ville et de l’accès à l’énergie.
As the report puts it, the loss of certainty the today’s world is grappling with affects official development aid which any more is an imperative goal for developed countries, as well as organizations providing it. It is appropriate to go back to the field and reality of people who are in difficult personal situations, and to boldly innovate and take risks in order to sustain development programs the current cooperation institutions are considered unable to achieve.To address these challenges, it is suggested that the best suited players are the actors from civil society, made of private corporations and non profit organizations able to unite themselves around economic and financial projects of a commercial nature. Such players and modes of activity are deemed able to be innovative and ensure transparency, results obligation and replacability, fueling effectiveness and sustainability. Nevertheless, public financing is still needed, and could take the form of public-private partnerships, thus reconciling economic efficiency and public interest.Areas or sectors of intervention suggested by the report for a Facility for Economic inclusiveness in favor of Development to be set up which is at the root of the reform, seem to be relevant. It is about women, vocational training for rural youth, urban living conditions and access to energy.
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