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‪Le devenir des femmes en chirurgie‪

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2015. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Comment expliquer que la chirurgie soit si peu attractive pour les femmes ? Dans quelle mesure leur absence est-elle rédhibitoire ? Les femmes de la génération actuelle entretiennent un rapport au travail très différent de leurs aînées. Majoritaires au concours d’entrée en médecine, elles sont peu attirées par la chirurgie, en tous les cas par certaines spécialités chirurgicales. On peut de fait y distinguer deux « mondes sociaux », se caractérisant par deux ethos différenciés dans lesquels les femmes s’insèrent puis font carrière. Le premier monde, celui de la chirurgie traditionnelle, est incontournable car il est au centre de la formation. D’autres spécialités développent, quant à elles, un ethos alternatif plus favorable à l’entrée des femmes, auxquelles elles ne peuvent toutefois accéder que par la suite. Étant donné les modalités d’un apprentissage effectué sur le mode du compagnonnage, l’accueil fait aux étudiants (externes et internes) et les interactions avec les chirurgiens seniors jouent un rôle essentiel sur l’envie de devenir chirurgien-ne. Nous verrons que les femmes doivent négocier leur identité sociale durant la formation pour se ménager l’aide des seniors et pouvoir supporter ce passage en chirurgie traditionnelle.Abrégé : How can the low number of women attracted by surgery be accounted for? How far can we say that their absence in that profession is unavoidable? The attitude to work of women of the present generation is a far cry from the attitude of their predecessors. Although they represent a majority among those who sit for competitive exams to become medicine students, few of them are actually attracted by surgery, or at least by some surgical specialities. It is possible to define two “social spheres”, with two different ethos, in which women engage and pursue their careers. The first sphere, that of traditional surgery, is pivotal as it is there that the training takes place. In other specialities an alternative ethos more open to women is to be found, though their access is not immediate. Given the forms of a training period that includes a modern version of trade guilds, the reception of students, be they non-resident students or house doctors, and the interaction with senior physicians play an essential part on their desire to become surgeons. It will be shown that women have to negotiate their social identity during the training period to secure the assistance of senior physicians and to safely make their way through this period in traditional surgery.
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Comment expliquer que la chirurgie soit si peu attractive pour les femmes ? Dans quelle mesure leur absence est-elle rédhibitoire ? Les femmes de la génération actuelle entretiennent un rapport au travail très différent de leurs aînées. Majoritaires au concours d’entrée en médecine, elles sont peu attirées par la chirurgie, en tous les cas par certaines spécialités chirurgicales. On peut de fait y distinguer deux « mondes sociaux », se caractérisant par deux ethos différenciés dans lesquels les femmes s’insèrent puis font carrière. Le premier monde, celui de la chirurgie traditionnelle, est incontournable car il est au centre de la formation. D’autres spécialités développent, quant à elles, un ethos alternatif plus favorable à l’entrée des femmes, auxquelles elles ne peuvent toutefois accéder que par la suite. Étant donné les modalités d’un apprentissage effectué sur le mode du compagnonnage, l’accueil fait aux étudiants (externes et internes) et les interactions avec les chirurgiens seniors jouent un rôle essentiel sur l’envie de devenir chirurgien-ne. Nous verrons que les femmes doivent négocier leur identité sociale durant la formation pour se ménager l’aide des seniors et pouvoir supporter ce passage en chirurgie traditionnelle.

How can the low number of women attracted by surgery be accounted for? How far can we say that their absence in that profession is unavoidable? The attitude to work of women of the present generation is a far cry from the attitude of their predecessors. Although they represent a majority among those who sit for competitive exams to become medicine students, few of them are actually attracted by surgery, or at least by some surgical specialities. It is possible to define two “social spheres”, with two different ethos, in which women engage and pursue their careers. The first sphere, that of traditional surgery, is pivotal as it is there that the training takes place. In other specialities an alternative ethos more open to women is to be found, though their access is not immediate. Given the forms of a training period that includes a modern version of trade guilds, the reception of students, be they non-resident students or house doctors, and the interaction with senior physicians play an essential part on their desire to become surgeons. It will be shown that women have to negotiate their social identity during the training period to secure the assistance of senior physicians and to safely make their way through this period in traditional surgery.

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