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Le Parc national des Virunga, en République démocratique du Congo, a, depuis sa création en 1925 fait l’objet d’une attention soutenue de la part des médias nationaux et internationaux. Tandis qu’une grande partie du parc est aujourd’hui sous la menace d’exploitation pétrolière, de nombreuses institutions internationales, écologistes, hommes politiques, réalisateurs, journalistes et stars du showbiz ont fait de sa défense leur cheval de bataille. Sa médiatisation naît à l’époque de la colonie belge, alors que son ouverture progressive au tourisme inspire une propagande active pour faire découvrir ce patrimoine naturel. Les recherches scientifiques qui y sont menées depuis, et en particulier les études éthologiques et écologiques américaines sur les gorilles de montagnes, ont placé le parc à l’avant-plan de la scène médiatique et des nouveaux réseaux sociaux. Depuis les années 1970 et jusqu’à aujourd’hui, ceux-ci relayent les anxiétés des conservationnistes à propos de la possible disparition de l’un des derniers patrimoines mondial d’un environnement « préservé ».

Virunga in the media: the adventures of Africa’s most ancient national parkInternational media regularly focus their attention on the Virunga National Park, created in the Democratic Republic of Congo in 1925. Large areas of the park are now under the threat of oil diggings, despite a large call for actions from international institutions, environmentalists, politicians, journalists or Hollywood stars. The media impact has been critical since the Belgian colonial era. As the country gradually opened to tourism, the colonial propagandists began to encourage colonials, tourists and the world to discover the unspoiled natural heritage Belgium was taking charge of. Similarly, the scientific research that was carried out in the Park, more specifically the American ethological and ecological studies of Mountain Gorillas, anchored the park at the forefront of media and social networks coverage. Since the 1970s, and up to today, these have broadcasted the conservationists’ angst about the possible demise of one of the last, conserved, environmental world heritage.