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Cet article traite de l’enseignement des Questions Socialement Vives (QSV) à l’école, dans le cadre des « Éducations à ». Parmi les travaux concernant la prise en charge des QSV avec des dispositifs tels que le débat argumentatif, les cartes de controverses, les jeux de rôles, etc., l’originalité de notre travail consiste en trois points : 1) les QSV dont nous traitons sontpensées, dans le cadre de la tradition américaine du management politique, comme des problèmes dits « pernicieux » ; 2) par rapport à des travaux privilégiant une approche cognitive et des dispositifs axés sur les processus psycho-sociologiques de traitement des problèmes (Design thinking et autres), notre approche est commandée par l’analyse épistémologique des problèmes en jeu, dans une démarche didactique; 3) ces deux choix nous permettent de formuler des critères précis d’évaluation des acquis des élèves par rapport à la compréhension de tels problèmes. Nous proposons ici, sur la question de l’usage du glyphosate, des repères épistémologiques pour une prise en charge didactique de cette QSV dans l’enseignement secondaire.

This article deals with the teaching of social acute questions in school, as part of “Educations to”. Among studies concerning the management of Socially Acute Questions with devices such as argumentative debate, controversy cards, role plays, etc., the originality of this paper consists of three points : 1) the SAQs which we treat, are thought within the framework of the american tradition of political management, as so-called “wicked problems”; 2) unlike cognitive approach focusing psycho-social devices (Design thinking and others), our approach is based on epistemological analysis of the problems at stake, in a didactic process; 3) these two choices allow us to formulate precise criteria for evaluating student achievement in relation to the understanding of such problems. We propose here, on the question of the authorization or the prohibition of glyphosate, epistemological benchmarks for a didactic management of this SAQs in secondary education.