Vulvar venous malformations: surgical treatment remains an option
Type de matériel :
32
BackgroundOur aim was to evaluate the benefit of surgical resection of the venous malformation (VM) of the external female genitalia.MethodsOver the period of 2009-2019, 18 consecutive females underwent surgical resection for vulvar VM. Evaluations included preoperative Doppler ultrasound, MRI, and pre-and postoperative photographic imaging. The main outcomes were: residual pain, cosmetic distortion, residual VM, and quality of life.ResultsOver a 10 year periods, 18 females, mean age 35 years (range 9-71) were included in this study. All patients were symptomatic: 16 had intermittent pain or discomfort, 1 had bleeding and 2 requested cosmetic treatment. Of these cases, there were 5 isolated vulvar VM, 12 associated VM: 3 of the clitoral hood, 3 troncular pelvic vein insufficiency and 12 of the lower limb. Eight patients had undergone previous procedures: 2 sclerotherapy treatments (1 to 3 sessions), 4 partial surgical resections. There were 18 single resections in the vulva (7 focal, 11 complete), 2 partial resections in clitoral hood and 2 had resection of a VM in the peritoneo-vaginal canal at the same time. The mean follow-up was 42. 9 months (range 6-120). Two patients were lost to follow-up at 6 months. For all patients, elimination of pain and soft tissue redundancy was achieved. Two patients had persistent discomfort and 2 requested cosmetic treatment.ConclusionSurgical resection of vulvar VM can be the best approach with few postoperative complications, good functional and cosmetic results. Appropriate preoperative evaluation is required to identify isolated VM or VM associated with ovarian vein or internal iliac vein insufficiency requiring to be treated before surgery.
ObjetLe but était d'évaluer le bénéfice du traitement chirurgical des malformations veineuses (MV) du périnée antérieur de la femme.MéthodesEntre 2009 et 2019, 18 femmes ont eu un traitement chirurgical de MV vulvaires. Les investigations préopératoires incluaient un doppler-échographie, une imagerie par résonance magnétique (IRM), et des photos pré- et post-opératoires. Les principaux critères de jugement étaient la douleur résiduelle, la déformation, la malformation résiduelle, et la qualité de vie.RésultatsSur une période de 10 ans, 18 femmes (moyenne d'âge 35 ans [9-71]) ont été incluses dans cette étude. Toutes les patientes étaient symptomatiques : 16 avec des douleurs intermittentes, une avait des saignements, et deux souhaitaient un traitement cosmétique. Parmi ces cas, cinq avaient une MV isolée vulvaire, 12 avaient des MV associées (trois de la couverture du clitoris, trois avaient une incontinence des veines du pelvis, 12 avaient des MV du membre inférieur ipsilatéral). Toutes les patientes ont eu une simple résection de la grande lèvre, deux une résection du capuchon du clitoris, et deux une résection d'une MV du canal péritonéo-vaginal durant la même chirurgie. Le suivi moyen a été de 42,9 mois (6-120). Deux patientes ont été perdues de vue à six mois. Toutes les patientes avaient une disparition des douleurs et de l'hypertrophie tissulaire, deux présentaient une gêne résiduelle, et deux étaient demandeuses d'une reprise cosmétique.ConclusionLa résection chirurgicale des MV des grandes lèvres apparaît une stratégie valable en raison de faibles complications post-opératoires, de bons résultats cosmétiques et fonctionnels. Une évaluation pré-opératoire est utile pour identifier une MV isolée ou associée à une incontinence des veines du pelvis, cette dernière justifiant un traitement préalable.
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