TY - BOOK AU - Guessous,Nouzha TI - Chapitre 2. Devenir « bioéthicien(ne) » ? PY - 2013///. N1 - 52 N2 - Il n’y a au jour d’aujourd’hui toujours pas d’unanimité concernant la définition de la bioéthique. Issue d’une réflexion par essence pluridisciplinaire, cette « spécialité » se cherche encore. Son enseignement reste non généralisé et loin d’être standardisé. C’est ainsi que selon les pays et les institutions qui le dispensent, on note des variations parfois majeures de son contenu et de ses modalités, des qualifications requises pour ses enseignants, et du statut des formations délivrées et des personnes formées. Et bien que les diplômés en bioéthique soient de plus en plus nombreux, le titre de « bioéthicien(ne) » n’est ni clairement défini et encadré, ni consacré par un cursus validé, ni réservé à un statut d’emploi.C’est dans ce cadre général qu’il conviendrait de réfléchir sur le besoin ou même l’intérêt de professionnaliser la bioéthique.Serait-il pertinent et comment formaliser une réflexion et une approche pluridisciplinaires de délibération en une « spécialité » dont les titulaires trouveraient leur place sur le marché du travail ? Quels seraient le domaine de qualification généraliste et les domaines de spécialité ? Peut-on concevoir un statut de « spécialiste » en bioéthique « universelle » et d’autres spécialistes de domaines particuliers à l’instar des formations en sciences juridiques ? Le débat est ouvert; To become “bioethicist”?To date, there is no consensus on the definition of bioethics. As a multidisciplinary reflection by essence, it is not clear yet if it is a “specialty” or an approach. Bioethics teaching is not widespread and far from being standardized. Thus depending on the country and the institutions that provide it, there are still major variations in the background of the trainees, the terms, content and validation of the training provided, the qualifications for the teachers, and the professional status of the laureates. Although graduates in bioethics are more numerous, the title of “bioethicist” is still neither clearly defined, nor reserved for employment status.Within this framework the debate should furthermore reflect on the need or even the relevance to professionalize bioethics.Would it be appropriate and how to formalize bioethics multidisciplinary reflection and deliberation in a “specialty” with defined functions and jobs in the labor market? What could be the general field of qualification and areas of specialty? Can we design qualifications and status in bioethics like it has been done in law and legal sciences? Should we cope with “general bioethicists” versus “specialized” one? “universalist bioethicists” versus “culturally oriented” one? The debate is open UR - https://shs.cairn.info/revue-journal-international-de-bioethique-2013-2-page-43?lang=fr&redirect-ssocas=7080 ER -