du Chazaud, Soraya <br/><br/>
Aujourd’hui à Chlef le centre Larbi Tebessi, hier à Orléansville le centre Albert Camus (1955-1961) 

 -  2016.<br/>							 
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<br/><br/> After the 1954 Orleansville earthquake, Jean de Maisonseul, a friend of Le corbusier and director of the Algiers Department of Town Planning, put together a dynamic team from the Algiers planning agency directed then by Dalloz and Hanning, and determined to establish a « new » city. Attractive pieces of architecture were erected to replace the ruins of the city: The commercial centre Saint Reparatus by Jean Bossu, the Mosque by Robert Hansberger, the Youth and Sport Centre by Louis Miquel and Roland Simounet which will later become the Albert camus Centre during its opening on the 4th April 1961. Renamed Larbi Tebessi, this cultural centre has resisted the terrible 1980 earth quake hence demonstrating a construction that resisted nature, time and humans. This architectural compound conceived and built between 1955 and 1960 in the midst of the algerian war testifies of the sincerity and generosity of its humanistic creators who were attached to the land that saw their birth. Today, a centre for youth and sports, though threatened by human indifference, there is hope for an attentive renovation of this remarkable architecture.  Après le séisme de 1954 à Orléansville, Jean de Maisonseul, ami de Le Corbusier et directeur du service d’Urbanisme du département d’Alger, met en place une équipe dynamique, issue de l’Agence du plan d’Alger dirigée alors par Dalloz et Hanning, et décidée à mettre en œuvre une ville « neuve ». De beaux morceaux d’architecture s’érigèrent à la place des ruines de la cité : le centre commercial Saint Reparatus de Jean Bossu, la mosquée de Robert Hansberger, le Centre de jeunesse et de sports de Louis Miquel et Roland Simounet. Ce dernier prendra le nom d’Albert Camus lors de son inauguration le 4 avril 1961. Rebaptisé Larbi Tebessi, ce centre culturel n’a pas cédé au terrible séisme de 1980, et l’état actuel de son bâti démontre sa résistance à la nature, au temps et aux hommes. Cet ensemble architectural pensé et construit entre 1955 et 1960, en pleine guerre d’Algérie, est un témoignage touchant de la sincérité de ses créateurs humanistes, architectes généreux liés à la terre qui les a vus naître. Aujourd’hui, devenu Centre de jeunesse et des sports, et quoique menacé par l’indifférence des hommes, renaît tout de même l’espoir d’une rénovation attentive pour cette architecture remarquable.