TY - BOOK AU - Chevallier,Thomas TI - Rester une ville de locataires. Les mobilisations de locataires à Berlin comme formes historicisées d’appropriation PY - 2025///. N1 - 23 N2 - This article focuses on tenant movements in Berlin in the 2010s. Drawing on materials collected during a multi-site ethnographic survey and interviews combined with statistical analysis of institutional data, it discusses the forms of appropriation of the city that fuel these mobilisations. Firstly, the analyses reveal both the material and symbolic processes that have led different social groups, particularly from relatively heterogeneous waves of immigration, to develop an attachment to Berlin as a “city of tenants”. For activists, this attachment to affordable rental housing is coupled with particular ways of understanding civic participation that have developed through the social movements that arose in the particular conditions of the Cold War, and then of reunification. We conclude by considering how differing and unequal forms of appropriation of these representations of the city coexist, shaped by the trajectories and social characteristics of individuals; Este artículo trata las movilizaciones de inquilinos en Berlín en la década de 2010. A partir de materiales recogidos durante una encuesta etnográfica multisituada y entrevistas combinadas con el tratamiento estadístico de determinados datos institucionales, analiza algunas formas de apropiación de la ciudad que nutren a estas movilizaciones. Ciertos procesos a la vez materiales y simbólicos han llevado a diferentes grupos sociales, en particular los procedentes de olas de inmigración relativamente diversas, a desarrollar un apego a Berlín como “ciudad de inquilinos”. Para los y las militantes, este apego a una vivienda de alquiler asequible va de la mano de formas particulares de entender la participación cívica que se han constituido a través de los movimientos sociales surgidos en el contexto particular de la guerra fría y luego de la reunificación. Sin embargo, existen formas diferentes y desiguales de apropiarse de estas representaciones de la ciudad, en función las trayectorias y las propiedades sociales de las personas; Cet article porte sur les mobilisations de locataires à Berlin dans les années 2010. À partir de matériaux collectés lors d’une enquête ethnographique multi-sites et d’entretiens combinés au traitement statistique de certaines données institutionnelles, il étudie certaines formes d’appropriation de la ville qui alimentent ces mobilisations. Certains processus à la fois matériels et symboliques ont conduit différents groupes sociaux, notamment issus de vagues d’immigration relativement hétéroclites, à développer un attachement à Berlin comme « ville de locataires ». Pour les militant-e-s, cet attachement à un logement locatif abordable se couple avec des manières particulières d’envisager la participation civique qui se sont constituées à travers les mouvements sociaux ayant émergé dans le contexte particulier de la guerre froide, puis de la réunification. Des formes différenciées et inégales d’appropriation de ces représentations de la ville existent néanmoins selon les trajectoires et les propriétés sociales des personnes UR - https://shs.cairn.info/revue-espaces-et-societes-2025-1-page-183?lang=fr&redirect-ssocas=7080 ER -