TY - BOOK AU - De Lafargue,Bertrand AU - Lamb-Ruiz,Jane TI - Some Issues in the Economic and Social History of Norway 1850 - 1970 PY - 2011///. N1 - 98 N2 - There is long-standing debate on Norwegian industrialization: some have insisted on its having occurred late and that it was dependent on overseas influences while others have argued that it occurred progressively and was based on a true capacity for innovation. In this article, the author seeks to synthesize these two points of view by characterizing four distinct phases of development. The first phase, from 1850 to 1880 was a kind of proto-industrialisation focussed on traditional sectors of the economy that were shipping, finished wood products and small-scale fishing, which was seasonal, very tied to rural life and dependent on foreign markets. From 1880 to 1920, development took off, so to speak, and the full measure of this became apparent after 1905. The State, the new electrometallurgical and electrochemical sectors, and the paper and mining companies largely made use of foreign capital, while agriculture and fishing underwent restructuring. This dependency created concerns and led the public authorities to behave in a more interventionist fashion. The interwar period was marked by struggles between management and labour and by the paradox of a fast-growing economy, stimulated as much by the domestic market than exports, but that did not manage to bring down in what was very high unemployment. The differences between sectors widened, in particular, during the tough crisis of 1930-1933. The choice after 1935 to go with a recovery policy focussed on social needs calmed matters down. This movement in the post-war period under the aegis of the labour party, the short-lived war liabilities and the building of a welfare state akk benefitted from economic growth based on a rapid rise in productivity; Il existe depuis longtemps un débat à propos de l’industrialisation norvégienne : les uns insistent sur son caractère tardif et sa dépendance vis-à-vis de l’étranger, les autres sur son caractère progressif, appuyé sur une véritable capacité d’innovation. L’auteur tente ici une synthèse entre ces deux points de vue en distinguant quatre phases de développement. La première, de 1850 à 1880, repose sur une sorte de proto-industrialisation axée sur les secteurs traditionnels que sont l’affrètement, le bois d’œuvre et la pêche artisanale ; l’activité est encore saisonnière, très liée à la ruralité et dépendante des marchés extérieurs. De 1880 à 1920, a lieu une sorte de décollage qui prend sa pleine mesure après 1905 ; l’État, les nouveaux secteurs de l’électrométallurgie ou de l’électrochimie ainsi que les entreprises papetières et minières font largement appel au capital étranger, tandis que l’agriculture et la pêche se restructurent ; cette dépendance crée des inquiétudes et amène les pouvoirs publics à plus d’interventionnisme. L’entre-deux-guerres est marqué par les luttes sociales et par le paradoxe d’une croissance rapide, tirée autant par le marché intérieur que par les exportations, mais ne parvenant pas à réduire un chômage très élevé ; les différences entre secteurs s’accentuent, en particulier lors de la crise brutale de 1930-1933 ; le choix après 1935 d’une politique de relance par le social permet de retrouver plus de sérénité. Ce mouvement se poursuit après-guerre sous l’égide des travaillistes ; le passif de guerre est vite effacé et se construit alors un État-providence qui bénéficie d’une croissance économique fondée sur une hausse rapide de la productivité UR - https://shs.cairn.info/revue-revue-d-histoire-nordique-2011-1-page-55?lang=en&redirect-ssocas=7080 ER -