TY - BOOK AU - Bashige-Chiribagula,V. AU - S.Becker,Howard AU - Samb,Youssou AU - Jacqueme,B. AU - Duez,P. AU - Lumbu-Simbi,J.B. TI - Étude ethnobotanique, phytochimique et évaluation de l'activité antiplasmodiale de 13 plantes réputées antipaludéennes dans la commune du Kenya (Lubumbashi, RDC) PY - 2020///. N1 - 8 N2 - This study was carried out in Lubumbashi between 2011 and 2013, and aimed to collect ethnobotanical knowledge about plants used as an antimalarial drug in the urban community of Kenya, to evaluate their antiplasmodial activity, and to determine their chemical composition. Ethnobotanical data were collected based on free interviews using a questionnaire. The antiplasmodial activity was evaluated by the Rieckmann microtest method while chemical screening was carried out using the classical solution reactions. From 13 traditional healers (average age: 51.5 years, extremes: 28–76 years), 13 plants species derived from 8 families dominated by Fabaceae (46.2%) and grouped into 13 genera was collected. The leaf is the most common part used (53.8%) prepared preferentially as a decoction (85%) and administered orally (65%). Methanolic extracts of the leaves of Landolphia kirkii showed the most promising antiplasmodial activity (IC50: 9.9 μg/ml). Alkaloids, flavonoids, quinones, terpenoids, steroids, and saponins have been identified. Traditional health practitioners in Kenya Commune therefore have and use antimalarial herbal recipes that contain several metabolites and have proven to be effective; Cette étude a été menée à Lubumbashi, entre 2011 et 2013, en vue de réunir des informations ethnobotaniques sur les plantes utilisées comme antipaludéens dans la commune de la Kenya (RD Congo), mais aussi d'évaluer leur activité antiplasmodiale et de déterminer leur composition chimique. La récolte des données ethnobotaniques s'est appuyée sur l'interview libre à l'aide d'un questionnaire. L'évaluation de l'activité antiplasmodiale a exploité la méthode microscopique de Rieckmann, et le criblage chimique a utilisé des réactions classiques en solution. Vingt tradipraticiens (âge moyen : 51,5 ans ; extrêmes : 28 et 76 ans) ont été consultés. Ils ont permis de renseigner 13 espèces végétales appartenant à huit familles dominées par les Fabaceae (46,2 %) et regroupées en 13 genres. La feuille est l'organe le plus employé (53,8 %). Elle est préparée préférentiellement sous forme de décoction (85 %) et administrée per os (65 %). Parmi les plantes recensées pour lesquelles la littérature ne rapporte aucune information sur une étude antérieure de l'activité antiplasmodiale, les extraits méthanoliques des feuilles de Landolphia kirkii ont présenté une activité antiplasmodiale la plus prometteuse (CI50 : 9,9 μg/ml). Alcaloïdes, flavonoïdes, quinones, terpénoïdes, stéroïdes et saponines ont été identifiés dans la même plante. Ces résultats ont permis de conclure que les tradipraticiens de la commune de Kenya disposent des recettes antipaludéennes à base de plantes dont l'efficacité est effective. Ces recettes renferment plusieurs métabolites qui seraient responsables de l'activité observée UR - https://shs.cairn.info/revue-phytotherapie-2020-2-page-71?lang=fr&redirect-ssocas=7080 ER -