TY - BOOK AU - Chabrol,Raymond TI - Entre dépendance et vulnérabilité PY - 2006///. N1 - 3 N2 - La complexité du droit et surtout des droits des personnes ne peut conduire seulement à tenter de les respecter et de faire qu’ils le soient. « Autant que faire se peut » ne saurait suffire. Pour les personnes qui se trouvent entre dépendance et vulnérabilité, c’est un devoir de faire en sorte qu’ils le soient. Ce devoir est une exigence et sans aucun doute une épreuve pour le travail social. Épreuve lorsque les droits ne sont manifestement pas respectés. Épreuve de le faire savoir. Épreuve pour les connaître et les appliquer. Épreuve d’autant plus grande que la formation aux droits des personnes n’est pas si développée que cela dans les formations en travail social. Or, pour les personnes dépendantes ou vulnérables, les droits et leurs droits restent souvent une de leurs rares et dernières protections. Aussi, le respect des droits ne peut être seulement une possibilité pour le travail social. Il doit être une exigence. Il nous apparaît qu’elle peut trouver à s’exprimer au travers des outils que la loi du 2 janvier 2002 met à disposition des usagers et des professionnels. La rénovation de l’action sociale passe aussi par l’utilisation de ces outils : projet de service ou d’établissement, conseil de la vie sociale, chartes, règlement de fonctionnement, contrat de séjour. De manière plus générale, le droit aux droits est une composante des démarches qualité. À l’expression « autant que faire se peut », il convient, en l’exprimant au travers de ces outils, de lui préférer « autant que faire se doit ». Préférer au comment taire les droits leur commentaire; Social work put to the test of personal rightsThe complexity of rights and particularly of personal rights should not lead us only to try to respect them and to uphold them. “As much as possible” is not good enough. For people between dependency and vulnerability it is an obligation to make sure that they are respected. This duty is without any doubt an ordeal for social workers especially when rights are clearly not respected. An ordeal also when training courses do not deal sufficiently with the rights of persons. It is clear that the rights of dependant and vulnerable people, are often the last resort in protection. Therefore, respecting rights cannot only be a possibility for social work. It must be an obligation. The law of 2002 makes it possible to express this by creating new tools for users and professionals. The renovation of social action will make use of these tools : the service project, the functional regulations, the council of social life, charters, and the residency contract. On a more general level, the right to have rights is an integral part of a quality programme. We must prefer the expression “do as much as is right” to the expression “do what you can”. Instead of silencing rights we prefer to comment about them UR - https://shs.cairn.info/revue-vie-sociale-2006-1-page-11?lang=fr&redirect-ssocas=7080 ER -