Marzano, Michela

Travail compulsif et effacement de la subjectivité : l'hyperactivité comme fuite - 2004.


89

RésuméAujourd’hui, alors qu’il apparaît comme le symbole de la liberté de chacun et comme l’instrument de l’affirmation de sa subjectivité, le travail ne permet pas toujours au sujet de se posséder soi-même : chez certains individus, le statut de « travailleur » englobe l’identité tout entière. Le perfectionnisme, le besoin de tout contrôler et l’hyperactivité dominent l’existence de certains individus jusqu’à l’impossibilité, pour eux, de se détacher de leur activité : s’arrêter équivaut presque à se perdre à l’intérieur d’un vide et d’un abîme auxquels ils ne sont pas capables de faire face, sauf à se laisser complètement engloutir. C’est pourquoi l’on parle aujourd’hui de dépendance au travail ou encore d’addiction au travail. Et cela, afin de souligner comment le travail, au lieu d’être au service de l’accomplissement de soi, peut devenir l’occasion et la cause d’un épuisement du soi. As it appears today as the symbol of freedom for everyone and the assertion instrument to subjectivity, work doesn’t allow the subject to own himself : for some individuals, “worker” status includes the hole identity. That’s why we talk about dependence to work or addiction to work, to emphasize how work instead of being in the service of self achievement can become the occasion and the cause of self exhaustion. ResumenHoy en día, cuando el trabajo aparece come el símbolo de la libertad de cada uno y como el instrumento de la afirmación de la subjetividad, éste no le permite siempre al sujeto de poseerse a si mismo : en el caso de algunos individuos el status de “trabajador” incluye la identidad en su totalidad. Es por ello que hablamos de de dependencia con el trabajo o más aún, de adicción al trabajo, con el propósito de subrayar como el propio trabajo en lugar de estar al servicio de la realización de si mismo, puede convertirse en la ocasión y la causa de un vacío de si mismo.