TY - BOOK AU - Coenen,Roland TI - Éduquer sans punir PY - 2002///. N1 - 62 N2 - Le présent travail se veut une suite de « l’exclusion est une maltraitance» paru dernièrement dans Thérapie familiale(3). Concevoir un travail avec des adolescents perturbés, renoncer au chantage au renvoi, limiter la punition à l’exceptionnel, établir des liens nourrissants et cohérents, constitue l’aventure désormais ordinaire des professionnels du Tamaris1. Ces quelques lignes se voudront l’intersection entre mon propre cheminement théorique et celui de l’équipe; elles tenteront de cerner les fondements de cette évolution pédagogique et veilleront à démontrer que l’abolition de l’exclusion et de la punition correspond bien plus à des impératifs d’efficacité sociothérapeutique2 qu’à des aspirations morales ou idéologiques. En somme, si le modèle sanctionnel avait une chance de fonctionner, nous l’explorerions plus en avant; or, malgré des convictions toujours ancrées dans la pensée actuelle, une telle efficacité n’est pas à l’ordre du jour. Remettre ce modèle en question nécessitera un court détour historique; Educating without punishing. A sociotherapeutic approach of adolescence and deliquencyThe present work attempts to demonstrate that normative attitudes like exclusion blackmail, threat, punishment, watching-on behaviour, are building insecured educational relationships which could create major obstacles in the approach of difficult adolescents or juvenile delinquants. This article argues that both education and therapy are, above all, transmission of humanity. Given this essential new basis – which is a key to any sociotherapeutic process –, the author demonstrates that punishment concepts and normatives attitudes are dead-end thinkings for rational solutions in individual crisis and social insecurity, and explains why and how withdrawing those concepts is more efficient in order to reach new results in those fields; Educar sin castigar. Enfoque socioterapéutico de la adolescencia y de la delincuenciaLa presente investigación intenta demonstrar que las actitudes normativas tales que el chantaje de expulsión, la amenaza, el castigo, la vigilencia, se encuentran en la base de relaciones educativas poco fiables, fundamentalmente en todo lo que se relaciona con el abordaje de problemas de adolescentes y de delincuentes juveniles. Este artículo postula que la educación y la terapia represantan sobre todo una transmisión de humanidad. Partiendo de este fundamento, clave de todo proceso socioterapéutico, el autor demuestra que los conceptos severos, las actitutdes normativas constituyen callejones sin salida que impiden las buenas relaciones en medio de la crisis individual y de la inseguridad social. El autor explica igualmente el cómo y el porqué de abandonar esos principios y sus repercusiones positivas en esos campos de acción UR - https://shs.cairn.info/revue-therapie-familiale-2002-4-page-325?lang=fr&redirect-ssocas=7080 ER -