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“Counter-cyclical Responses: How Development Banks helped the Covid-19 Recovery, and Lessons for the Future

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2023. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : L'objectif de ce papier est de mettre en lumière les rôles contracycliques cruciaux et variés joués par les banques de développement à travers le monde pendant la pandémie de COVID-19, ainsi que les leçons à en tirer pour les chocs futurs. Il présente des preuves empiriques, des études de cas et des conclusions tirées d'un grand nombre d'entretiens approfondis menés par les auteurs avec des hauts responsables de banques de développement aux niveaux national, régional et multilatéral. Le papier présente des données, des informations et des analyses nouvelles et originales sur la manière dont ces banques ont aidé les gouvernements, les entreprises et les foyers des pays à faire face au choc d'un "arrêt soudain" du fonctionnement normal de l'économie. Il identifie les facteurs clés qui déterminent les réponses différentes et variées des banques, incluant non seulement l'acuité des besoins des clients, mais aussi le degré et la nature de la capitalisation de la banque de développement, les liens avec les stratégies ou plans nationaux existants, son mandat, sa capacité à innover, les partenariats avec d'autres banques, l'expérience historique et le degré de soutien politique. Les différentes modalités de réponses ainsi que leur degré peuvent être attribués à ces facteurs. Le papier conclut que pour que le soutien contracyclique soit le plus efficace possible, les banques de développement doivent être en mesure de réagir rapidement, à grande échelle et avec souplesse. L'une des implications de ces résultats est la nécessité pour ces banques d'être bien capitalisées en période de prospérité afin d'être prêtes à affronter les crises futures. C'est ce qui a fait la différence entre les banques qui ont pu se développer massivement et celles qui ont dû laisser des secteurs clés de l'économie sans soutien. Le papier présente différents moyens d'y parvenir. Par ailleurs, les pays à faible revenu disposant d'une marge de manœuvre budgétaire limitée pour répondre aux crises, qu'elles soient financières ou de type COVID, doivent être soutenus par la communauté internationale, notamment par le biais de capitaux, de crédits ou de garanties. Différentes banques et différents pays ont trouvé des modalités variées pour y parvenir. Une source supplémentaire importante qui, espérons-le, pourra être mise en œuvre prochainement est la canalisation d'une partie des DTS qui seront redistribués des pays les plus riches vers les pays les plus pauvres. Un autre enseignement pertinent concerne la nécessité de disposer de plus d'informations sur les prêts non productifs, résultant de la crise de Covid. Cela a des implications importantes pour les futurs chocs externes. En conclusion, le papier constate que la grande majorité des banques de développement ont fait un gros effort pour répondre au défi inattendu que leur a lancé la pandémie ; il est nécessaire de soutenir celles qui ne sont pas suffisamment bien placées pour y répondre.Abrégé : The objective of this paper is to shed light on the crucial and varied counter-cyclical roles played by development banks across the globe during the COVID-19 pandemic, and lessons learned for future shocks. It presents empirical evidence, case-studies and findings from a large number of in-depth interviews conducted by the authors with senior officials of development banks at the national, regional and multilateral level. The paper presents new and original data, information and analysis of how these banks helped countries’ governments, firms and households cope with the shock of ‘sudden stop’ to the normal functioning of the economy. It identifies key factors determining banks’ different and various responses, including not only acuteness of clients’ need but also the degree and nature of the development bank’s capitalization, links with existing national strategies or plans, its mandate, its ability to innovate, partnerships with other banks, historical experience and degree of political support. Different modalities of responses as well as their degree can be attributed to these factors. The paper concludes that for counter-cyclical support to be most effective, development banks needed to be able to respond at speed, at scale and with flexibility. One implication from these findings includes the need for these banks to be well capitalized during good times so as to be prepared for future crises. This made the difference between banks that could scale up massively, and those that had to leave unsupported key sectors of the economy. The paper shows various means of doing this. Another is that low-income countries with limited fiscal space to respond to crises, either financial or ones like COVID, need to be supported by the international community, including through capital, credit or guarantees. Different banks and countries found varied modalities to do this. One important additional source that hopefully can be implemented soon is the channelling of a part of the SDRs that will be re-distributed from richer to poorer countries. Another pertinent lesson concerns the need for more information about non-performing loans, resulting from the Covid crisis. This has important implications for future external shocks. In conclusion, the paper finds that the large majority of development banks made a big effort to respond to the unexpected challenge thrust upon them by the pandemic; there is a need to help support those not sufficiently well placed to respond. JEL Classification E51, F34, G20, H12, H81, H84, I15
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L'objectif de ce papier est de mettre en lumière les rôles contracycliques cruciaux et variés joués par les banques de développement à travers le monde pendant la pandémie de COVID-19, ainsi que les leçons à en tirer pour les chocs futurs. Il présente des preuves empiriques, des études de cas et des conclusions tirées d'un grand nombre d'entretiens approfondis menés par les auteurs avec des hauts responsables de banques de développement aux niveaux national, régional et multilatéral. Le papier présente des données, des informations et des analyses nouvelles et originales sur la manière dont ces banques ont aidé les gouvernements, les entreprises et les foyers des pays à faire face au choc d'un "arrêt soudain" du fonctionnement normal de l'économie. Il identifie les facteurs clés qui déterminent les réponses différentes et variées des banques, incluant non seulement l'acuité des besoins des clients, mais aussi le degré et la nature de la capitalisation de la banque de développement, les liens avec les stratégies ou plans nationaux existants, son mandat, sa capacité à innover, les partenariats avec d'autres banques, l'expérience historique et le degré de soutien politique. Les différentes modalités de réponses ainsi que leur degré peuvent être attribués à ces facteurs. Le papier conclut que pour que le soutien contracyclique soit le plus efficace possible, les banques de développement doivent être en mesure de réagir rapidement, à grande échelle et avec souplesse. L'une des implications de ces résultats est la nécessité pour ces banques d'être bien capitalisées en période de prospérité afin d'être prêtes à affronter les crises futures. C'est ce qui a fait la différence entre les banques qui ont pu se développer massivement et celles qui ont dû laisser des secteurs clés de l'économie sans soutien. Le papier présente différents moyens d'y parvenir. Par ailleurs, les pays à faible revenu disposant d'une marge de manœuvre budgétaire limitée pour répondre aux crises, qu'elles soient financières ou de type COVID, doivent être soutenus par la communauté internationale, notamment par le biais de capitaux, de crédits ou de garanties. Différentes banques et différents pays ont trouvé des modalités variées pour y parvenir. Une source supplémentaire importante qui, espérons-le, pourra être mise en œuvre prochainement est la canalisation d'une partie des DTS qui seront redistribués des pays les plus riches vers les pays les plus pauvres. Un autre enseignement pertinent concerne la nécessité de disposer de plus d'informations sur les prêts non productifs, résultant de la crise de Covid. Cela a des implications importantes pour les futurs chocs externes. En conclusion, le papier constate que la grande majorité des banques de développement ont fait un gros effort pour répondre au défi inattendu que leur a lancé la pandémie ; il est nécessaire de soutenir celles qui ne sont pas suffisamment bien placées pour y répondre.

The objective of this paper is to shed light on the crucial and varied counter-cyclical roles played by development banks across the globe during the COVID-19 pandemic, and lessons learned for future shocks. It presents empirical evidence, case-studies and findings from a large number of in-depth interviews conducted by the authors with senior officials of development banks at the national, regional and multilateral level. The paper presents new and original data, information and analysis of how these banks helped countries’ governments, firms and households cope with the shock of ‘sudden stop’ to the normal functioning of the economy. It identifies key factors determining banks’ different and various responses, including not only acuteness of clients’ need but also the degree and nature of the development bank’s capitalization, links with existing national strategies or plans, its mandate, its ability to innovate, partnerships with other banks, historical experience and degree of political support. Different modalities of responses as well as their degree can be attributed to these factors. The paper concludes that for counter-cyclical support to be most effective, development banks needed to be able to respond at speed, at scale and with flexibility. One implication from these findings includes the need for these banks to be well capitalized during good times so as to be prepared for future crises. This made the difference between banks that could scale up massively, and those that had to leave unsupported key sectors of the economy. The paper shows various means of doing this. Another is that low-income countries with limited fiscal space to respond to crises, either financial or ones like COVID, need to be supported by the international community, including through capital, credit or guarantees. Different banks and countries found varied modalities to do this. One important additional source that hopefully can be implemented soon is the channelling of a part of the SDRs that will be re-distributed from richer to poorer countries. Another pertinent lesson concerns the need for more information about non-performing loans, resulting from the Covid crisis. This has important implications for future external shocks. In conclusion, the paper finds that the large majority of development banks made a big effort to respond to the unexpected challenge thrust upon them by the pandemic; there is a need to help support those not sufficiently well placed to respond. JEL Classification E51, F34, G20, H12, H81, H84, I15

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