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Les mondes numériques sont usuellement pensés du côté de l’excès, du trop, surtout à l’adolescence où ce qui déborde est souvent au premier plan et capte l’adulte. Mais l’envers de la médaille est aussi révélateur des impasses processuelles adolescentes, les raisons du trop peu sont autant d’indices importants à explorer pour saisir quelque chose du fonctionnement psychique de nos patients. Dans cet article nous proposons à travers deux vignettes cliniques d’adolescents exclus du numérique dans des contextes différents, d’envisager les enjeux sous-jacents transversaux concernant une pratique qui est très minoritaire de nos jours dans les sociétés occidentales hyperconnectées.

Digital worlds are usually thought of in terms of excess, of too much, especially in adolescence, when what overflows is often in the foreground and captivates the adult. But the other side of the coin also reveals adolescent processual impasses, and the reasons for too little are important clues to explore in order to grasp something of the psychic functioning of our patients. In this article, we propose, through two clinical vignettes of digitally excluded adolescents in different contexts, to consider the underlying transversal issues in a practice that is very much in the minority these days in hyperconnected Western societies.