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Les ong et le processus d'autorisation préalable dans la recherche de bioprospection : le projet Maya icbg aux Chiapas, Mexique

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2003. Ressources en ligne : Abrégé : RésuméEn 1998 commença parmi les communautés maya des hautes terres des Chiapas au Mexique un projet de bioprospection, d’une durée prévue de cinq ans : le Maya International Cooperative Biodiversity Group, qu’on finit par connaître sous le nom de « Maya icbg ». Le projet était financé par des agences gouvernementales américaines : les Institut nationaux de la santé, la Fondation nationale pour la science et le Département de l’agriculture. Les personnels affectés au projet venaient d’une grande université américaine, d’une institution fédérale de recherche mexicaine et d’une petite société pharmaceutique britannique, auxquels s’ajoutaient de nombreux collaborateurs maya. Les principaux objectifs de la recherche portaient sur la découverte de produits et le développement pharmaceutique, l’ethnobiologie médicale et l’inventaire des plantes, les récoltes durables et la croissance économique. Malgré un fort soutien de la part de communautés maya locales et d’agences fédérales mexicaines, le projet fut interrompu au cours de sa deuxième année en raison de l’action d’organisations non gouvernementales locales, nationales et internationales qui le taxaient de « biopiraterie ». Dans les polémiques à ce sujet, la définition du « consentement informé préalable » ( cip) a occupé une place majeure, tout comme le droit des communautés locales à accorder leur cip et la question de savoir qui serait à même de juger si le cip avait effectivement été obtenu. Dans cet article, nous décrivons les événements qui ont conduit à l’arrêt du Maya l’ icbg et nous interrogeons sur les motivations et les pratiques de certaines ong qui usurpent les droits des communautés locales à agir pour leur propre compte dans la recherche d’usages durables de leurs propres ressources biologiques.L’article est suivi de quelques remarques critiques de Philippe Descola sur la notion d’« assentiment communautaire ».
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RésuméEn 1998 commença parmi les communautés maya des hautes terres des Chiapas au Mexique un projet de bioprospection, d’une durée prévue de cinq ans : le Maya International Cooperative Biodiversity Group, qu’on finit par connaître sous le nom de « Maya icbg ». Le projet était financé par des agences gouvernementales américaines : les Institut nationaux de la santé, la Fondation nationale pour la science et le Département de l’agriculture. Les personnels affectés au projet venaient d’une grande université américaine, d’une institution fédérale de recherche mexicaine et d’une petite société pharmaceutique britannique, auxquels s’ajoutaient de nombreux collaborateurs maya. Les principaux objectifs de la recherche portaient sur la découverte de produits et le développement pharmaceutique, l’ethnobiologie médicale et l’inventaire des plantes, les récoltes durables et la croissance économique. Malgré un fort soutien de la part de communautés maya locales et d’agences fédérales mexicaines, le projet fut interrompu au cours de sa deuxième année en raison de l’action d’organisations non gouvernementales locales, nationales et internationales qui le taxaient de « biopiraterie ». Dans les polémiques à ce sujet, la définition du « consentement informé préalable » ( cip) a occupé une place majeure, tout comme le droit des communautés locales à accorder leur cip et la question de savoir qui serait à même de juger si le cip avait effectivement été obtenu. Dans cet article, nous décrivons les événements qui ont conduit à l’arrêt du Maya l’ icbg et nous interrogeons sur les motivations et les pratiques de certaines ong qui usurpent les droits des communautés locales à agir pour leur propre compte dans la recherche d’usages durables de leurs propres ressources biologiques.L’article est suivi de quelques remarques critiques de Philippe Descola sur la notion d’« assentiment communautaire ».

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