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Dans cet article, l’auteur présente son modèle post-bionien, avec pour objectif le développement d’outils à penser aptes à ressentir plutôt que de traquer les contenus clivés ou refoulés. Sont mis en évidence les facteurs thérapeutiques qui autorisent le renforcement progressif de la fonction de contenant et de ce qui relève de l’onirique. Un processus rendu possible par le travail du champ, où pullulent les éléments inconscients ou non mentalisés, transformés de manière continue en pensable, grâce au phénomène de casting et de la transformation en rêve. L’analyste présente live ses « échanges » avec quelques patients, au cours de séances où rêveries-flashes/courts-métrages ou encore des rêveries-constructions/longs-métrages se déploient sans entraves. Sont ici présentés : Liliana, aux prises avec ses engorgements ; Francesco/Francesca à la découverte de quelques « recoins » jusque-là inaccessibles ; Amanda ou mademoiselle demi-portion, dont l’inertie réside dans une moitié perdue, et quelques autres personnages du champ analytique, pour transmettre l’idée que si l’espace « transformationnel » passe par un style conversationnel, il est l’un des moteurs de l’analyse comme l’interprétation est, parfois, ce qui ouvre à des horizons nouveaux.