Diagnostic biologique de l’infection à Clostridioides difficile
Type de matériel :
- infection à
- toxine
- test moléculaire
- Clostridioides difficile
- diagnostic
- test immunochromatographique
- infection à
- toxine
- test moléculaire
- Clostridioides difficile
- diagnostic
- test immunochromatographique
- infection à
- toxine
- test moléculaire
- Clostridioides difficile
- diagnostic
- test immunochromatographique
- infection à
- toxine
- test moléculaire
- Clostridioides difficile
- diagnostic
- test immunochromatographique
- infection à
- toxine
- test moléculaire
- Clostridioides difficile
- diagnostic
- test immunochromatographique
- diagnosis
- Clostridioides difficile
- immunochromatography assay
- molecular assay
- toxin
- infection
- diagnosis
- Clostridioides difficile
- immunochromatography assay
- molecular assay
- toxin
- infection
- diagnosis
- Clostridioides difficile
- immunochromatography assay
- molecular assay
- toxin
- infection
- diagnosis
- Clostridioides difficile
- immunochromatography assay
- molecular assay
- toxin
- infection
- diagnosis
- Clostridioides difficile
- immunochromatography assay
- molecular assay
- toxin
- infection
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Clostridioides difficile is a Gram-positive, spore-forming anaerobic enteropathogen responsible for a wide spectrum of clinical diseases ranging from mild diarrhoea to pseudomembranous colitis. It is the first cause of healthcare-associated diarrhoeas, but community-associated Clostridioides difficile infections (CDI) are increasingly reported in patients without the common risk factors (age > 65 years, previous antibiotic treatment). The main C. difficile virulence factors are toxins A (TcdA) and B (TcdB), and in some cases the binary toxin. The CDI incidence has increased in Europe since the early 2000s, then decreased to reach approximately 4 cases/10,000 patients/days. C. difficile should be tested only in diarrheal stools. Children less than 3 years old are frequently colonized, therefore CDI diagnosis should be carried out only in specific cases (outbreak, Hirschsprung disease). No stand-alone method can be used for the CDI diagnosis. The European Society for Clinical Microbiology and Infectious Diseases (ESCMID) recommends a two-step algorithm with a sensitive screening test (molecular assay or glutamate dehydrogenase immunochromatographic assay). If the screening test is negative, the CDI diagnosis can be ruled out. If the screening test is positive, a second highly specific test should be used, such as toxin A/B immunochromatographic assay.
Clostridioides difficile est un bacille à Gram positif anaérobie strict sporulé, responsable d’infections digestives pouvant aller de la diarrhée simple spontanément résolutive à la colite pseudomembraneuse. C’est la première cause de diarrhées infectieuses nosocomiales chez l’adulte, mais on observe de plus en plus fréquemment des infections à C. difficile (ICD) en milieu communautaire chez des patients ne présentant pas les facteurs de risque habituels (âge supérieur à 65 ans, antibiothérapie). La virulence des souches est liée à la production de toxines, les toxines A (TcdA) et B (TcdB), et éventuellement la toxine binaire. L’incidence des ICD a augmenté en Europe depuis le début des années 2000, puis a diminué pour se stabiliser autour de 4 cas/10 000 journées d’hospitalisation. Seuls les prélèvements de selles diarrhéiques doivent faire l’objet d’une recherche de C. difficile. Les enfants de moins de trois ans étant fréquemment porteurs asymptomatiques, le diagnostic de l’ICD doit être réservé à des situations spécifiques (épidémie, maladie de Hirschsprung). Aucun test biologique ne peut être employé seul pour le diagnostic de l’ICD. La Société Européenne de Microbiologie Clinique et de Maladies Infectieuses (ESCMID) recommande d’employer un algorithme en deux temps, faisant intervenir un test de dépistage sensible (test moléculaire ou test immuno-chromatographique détectant la glutamate déshydrogénase). En cas de négativité de ce premier test, le diagnostic d’ICD peut être écarté. Si le test de dépistage est positif, il est nécessaire de réaliser un deuxième test de confirmation par une méthode spécifique telle que la détection des toxines libres par un test immuno-chromatographique.
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