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La fin de la IIIe République

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : Gallimard, 2013. Ressources en ligne : Abrégé : Historien, journaliste, essayiste, ami de Proust, de Malraux, de Drieu la Rochelle, Emmanuel Berl (1892-1976), partisan des accords de Munich et hostile à la déclaration de guerre en 1939, est appelé dans l'entourage du maréchal Pétain devenu chef du gouvernement. Avec cet ouvrage paru en 1968, il se refusa à faire œuvre d'historien, faute de la distance nécessaire ; il se voulut plus simplement mémorialiste de ce qu'il avait « vu, senti, pensé ». Il en résulte un ouvrage irremplaçable : de fait, Berl connaît de longue date tous les protagonistes du drame qui se joue ; il est l'ami de plusieurs d'entre eux et, directeur de Marianne, il a discuté leurs décisions au fil des crises qui se succédaient ; il connaît les entourages. On fait souvent appel à lui, pour écrire un projet de discours de Reynaud ou bien encore deux des discours prononcés par Pétain entre la demande d'armistice à l'Allemagne et la fin de la IIIe République, le 10 juillet 1940. Qui ne connaît ces formules qui firent les beaux jours de la propagande vichyssoise : « Je hais les mensonges qui vous ont fait tant de mal » et « La terre, elle, ne ment pas » ? Berl quittera Vichy dès le 25 juillet, pour se cacher en Corrèze, du fait de son judaïsme, qu'il n'avait « jamais eu le propos de renier », sa « fidélité à l'alliance anglaise », sa certitude que la Révolution nationale était « une inquiétante et grotesque bouffonnerie », enfin sa « conviction, jamais ébranlée, que l'Allemagne hitlérienne serait battue ».
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Historien, journaliste, essayiste, ami de Proust, de Malraux, de Drieu la Rochelle, Emmanuel Berl (1892-1976), partisan des accords de Munich et hostile à la déclaration de guerre en 1939, est appelé dans l'entourage du maréchal Pétain devenu chef du gouvernement. Avec cet ouvrage paru en 1968, il se refusa à faire œuvre d'historien, faute de la distance nécessaire ; il se voulut plus simplement mémorialiste de ce qu'il avait « vu, senti, pensé ». Il en résulte un ouvrage irremplaçable : de fait, Berl connaît de longue date tous les protagonistes du drame qui se joue ; il est l'ami de plusieurs d'entre eux et, directeur de Marianne, il a discuté leurs décisions au fil des crises qui se succédaient ; il connaît les entourages. On fait souvent appel à lui, pour écrire un projet de discours de Reynaud ou bien encore deux des discours prononcés par Pétain entre la demande d'armistice à l'Allemagne et la fin de la IIIe République, le 10 juillet 1940. Qui ne connaît ces formules qui firent les beaux jours de la propagande vichyssoise : « Je hais les mensonges qui vous ont fait tant de mal » et « La terre, elle, ne ment pas » ? Berl quittera Vichy dès le 25 juillet, pour se cacher en Corrèze, du fait de son judaïsme, qu'il n'avait « jamais eu le propos de renier », sa « fidélité à l'alliance anglaise », sa certitude que la Révolution nationale était « une inquiétante et grotesque bouffonnerie », enfin sa « conviction, jamais ébranlée, que l'Allemagne hitlérienne serait battue ».

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