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La lithiase urinaire du transplanté rénal dans le sud tunisien : expérience de 17 ans

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2020. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : IntroductionLa lithiase urinaire chez le transplanté rénal représente une complication urologique rare, mais complexe. Sa gravité potentielle réside en sa survenue sur un rein unique et sur un terrain d’immunosuppression. Le but de notre étude est d’évaluer l’incidence, les caractéristiques et l’évolution de la lithiase urinaire dans notre série. Patients et méthodesIl s’agit d’une étude rétrospective incluant les patients transplantés rénaux entre novembre 2002 et novembre 2019 ayant développé une lithiase pendant leur suivi. Nous avons recueilli les données clinico-biologiques et radiologiques ainsi que les données relatives à la maladie lithiasique, et nous avons précisé la prise en charge et l’évolution des patients. RésultatsSept parmi 416 patients transplantés ont développé une lithiase pendant leur suivi, soit une incidence de 1,6 %. L’âge moyen au moment de découverte de la lithiase était de 36,5 ans [24–55 ans], le sexe ratio était de 1,3. Le délai moyen de découverte de lithiase était de 67 mois [4–168 mois]. La taille des calculs variait de 2 à 18mm. La prise en charge était une alcalinisation dans 3 cas, une lithotritie extracorporelle dans 2 cas, une montée de sonde JJ dans 3 cas et une pyélolithotomie dans 2 cas. Quatre patients ont eu plusieurs traitements. Trois patients avaient au cours de l’évolution un calcul résiduel (7mm le diamètre moyen), 1 des microlithiases, 1 perdu de vue après traitement et seulement 2 (sur 7) étaient “ stone free”. Par ailleurs, la lithiase n’a pas eu d’impact sur la survie du transplant après une médiane de suivi de 62 mois post-traitement. ConclusionLa pathologie lithiasique chez le transplanté rénal nécessite une prise en charge pluridisciplinaire adaptée. Sa maîtrise est un challenge pour le néphrologue et l’urologue.Abrégé : IntroductionUrolithiasis in a kidney transplanted patient is an uncommon but complex urological complication. Its potential severity comes from its occurrence on a solitary kidney and on a field of immunosuppression. The aim of our study is to assess the incidence, characteristics and course of urolithiasis in our series. MethodsA retrospective study was performed. We included kidney transplanted patients between November 2002 and November 2019 and presenting lithiasis during their follow-up. Clinical, biological and radiological data were collected as well as lithiasis disease related data. The management of and patient's evolution were also specified. ResultsSeven of 416 kidney transplanted patients developed lithiasis during their follow-up with an incidence of 1.6 %. The mean age at lithiasis diagnosis was 36.5 years [24–55 years], the sex ratio was 1.3. They developed stones after mean follow-up of 67 months [4–168 months]. The stones’ size varied from 2 to 18mm. Treatment was alkalisation in 3 cases, extracorporeal lithotripsy in 2 cases, a double J stent in 3 cases and pyelolithotomy in 2 cases. Four patients had multiple treatments. Three patients had 1 residual stone during evolution (7mm average diameter), 1 microlithiasis, 1 lost to follow-up after treatment and only 2 (out of 7) were “stone free”. Furthermore, lithiasis didn’t damage the graft survival after a median follow-up of 62 months post-treatment. ConclusionUrolithiasis in the kidney transplanted patient requires an adapted multidisciplinary management. Its skill is a challenge for both the nephrologist and urologist.
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IntroductionLa lithiase urinaire chez le transplanté rénal représente une complication urologique rare, mais complexe. Sa gravité potentielle réside en sa survenue sur un rein unique et sur un terrain d’immunosuppression. Le but de notre étude est d’évaluer l’incidence, les caractéristiques et l’évolution de la lithiase urinaire dans notre série. Patients et méthodesIl s’agit d’une étude rétrospective incluant les patients transplantés rénaux entre novembre 2002 et novembre 2019 ayant développé une lithiase pendant leur suivi. Nous avons recueilli les données clinico-biologiques et radiologiques ainsi que les données relatives à la maladie lithiasique, et nous avons précisé la prise en charge et l’évolution des patients. RésultatsSept parmi 416 patients transplantés ont développé une lithiase pendant leur suivi, soit une incidence de 1,6 %. L’âge moyen au moment de découverte de la lithiase était de 36,5 ans [24–55 ans], le sexe ratio était de 1,3. Le délai moyen de découverte de lithiase était de 67 mois [4–168 mois]. La taille des calculs variait de 2 à 18mm. La prise en charge était une alcalinisation dans 3 cas, une lithotritie extracorporelle dans 2 cas, une montée de sonde JJ dans 3 cas et une pyélolithotomie dans 2 cas. Quatre patients ont eu plusieurs traitements. Trois patients avaient au cours de l’évolution un calcul résiduel (7mm le diamètre moyen), 1 des microlithiases, 1 perdu de vue après traitement et seulement 2 (sur 7) étaient “ stone free”. Par ailleurs, la lithiase n’a pas eu d’impact sur la survie du transplant après une médiane de suivi de 62 mois post-traitement. ConclusionLa pathologie lithiasique chez le transplanté rénal nécessite une prise en charge pluridisciplinaire adaptée. Sa maîtrise est un challenge pour le néphrologue et l’urologue.

IntroductionUrolithiasis in a kidney transplanted patient is an uncommon but complex urological complication. Its potential severity comes from its occurrence on a solitary kidney and on a field of immunosuppression. The aim of our study is to assess the incidence, characteristics and course of urolithiasis in our series. MethodsA retrospective study was performed. We included kidney transplanted patients between November 2002 and November 2019 and presenting lithiasis during their follow-up. Clinical, biological and radiological data were collected as well as lithiasis disease related data. The management of and patient's evolution were also specified. ResultsSeven of 416 kidney transplanted patients developed lithiasis during their follow-up with an incidence of 1.6 %. The mean age at lithiasis diagnosis was 36.5 years [24–55 years], the sex ratio was 1.3. They developed stones after mean follow-up of 67 months [4–168 months]. The stones’ size varied from 2 to 18mm. Treatment was alkalisation in 3 cases, extracorporeal lithotripsy in 2 cases, a double J stent in 3 cases and pyelolithotomy in 2 cases. Four patients had multiple treatments. Three patients had 1 residual stone during evolution (7mm average diameter), 1 microlithiasis, 1 lost to follow-up after treatment and only 2 (out of 7) were “stone free”. Furthermore, lithiasis didn’t damage the graft survival after a median follow-up of 62 months post-treatment. ConclusionUrolithiasis in the kidney transplanted patient requires an adapted multidisciplinary management. Its skill is a challenge for both the nephrologist and urologist.

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