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Comparaison de la consommation de benzodiazépines selon le type d'usage de la buprénorphine dans une cohorte de nouveaux usagers

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2010. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Résumé Objectif : L’objectif de ce travail était de comparer l’usage de benzodiazépines dans le cadre de la substitution par buprénorphine en fonction du nomadisme des sujets, afin d’identifier les substances les plus à même de faire l’objet d’un abus ou d’un mésusage dans ce contexte. Méthodes : À partir des données de l’Assurance maladie de la Haute-Garonne, nous avons identifié une cohorte de nouveaux usagers de buprénorphine entre janvier 2005 et octobre 2005, suivis pendant deux ans. Nous avons comparé la prévalence d’utilisation des benzodiazépines, quelle que soit leur indication, selon que les sujets présentaient un nomadisme (trois médecins ou pharmaciens différents ou plus dans les six premiers mois, groupe A), ou non (recours à deux médecins ou pharmaciens au maximum, groupe B). Résultats : La posologie moyenne de buprénorphine était supérieure chez les 104 sujets du groupe A par rapport à celle des 216 sujets du groupe B (12,5 ± 22,3 mg versus 6,6 ± 4,9 mg, p < 0,001), et la consommation de benzodiazépines était plus fréquente (78 % versus 58 %, p < 0,01), associée à la présence d’une affection de longue durée psychiatrique. Le bromazépam et le clonazépam présentaient plus fréquemment des signes d’abus (plus fréquemment utilisés à doses plus élevées dans le groupe A) alors que peu de sujets consommaient du flunitrazépam. Conclusion : Les benzodiazépines sont plus fréquemment utilisées et plus souvent de façon abusive chez les sujets n’adhérant pas au protocole de substitution ou pris en charge pour une pathologie psychiatrique. Les substances impliquées changent selon les modifications de la réglementation. Prat Organ Soins. 2010;41(43):205-213Abrégé : Aim: Opiate addicts patients treated by buprenorphine are frequently heavy consumers of other drugs, specifically benzodiazepines (BZD). Misuse or abuse of these drugs could lead to adverse events with increasing risk of respiratory depression. So it is necessary, in buprenorphine maintained patients, to investigate benzodiazepine consumption along time. The aim of this study was to compare BZD consumption according to non rational use of buprenorphine (three prescribers or more during the six first months of treatment, Group A) or rational use (one or two prescribers, Group B) during a 2-year period of follow-up. Methods: From the information system of the French General Health Insurance Scheme we followed new buprenorphine users from January 2005 to October 2007. Mean daily doses and retention rates were calculated. Prevalence of BZD use was measured whatever their indication. Results : The study concerned 104 subjects in Group A and 216 in Group B, with a significantly higher daily dose of buprenorphine in group A (12.5±22.3 mg versus 6.6±4.9 mg in group B, p<0.001). Prevalence of BZD use was 78% in Group A and 58% in Group B (p<0.01), and was related to chronic psychiatric disease. Among the different drugs, bromazepam and clonazepam exhibited the higher likelihood of abuse (more frequently used and at higher doses in non rational users). Only few patients were users of flunitrazepam. Conclusion: Users who do not respect maintenance buprenorphine treatment or followed for a psychiatric disease are more frequently exposed to benzodiazepines. Prat Organ Soins. 2010;41(43):205-213
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Résumé Objectif : L’objectif de ce travail était de comparer l’usage de benzodiazépines dans le cadre de la substitution par buprénorphine en fonction du nomadisme des sujets, afin d’identifier les substances les plus à même de faire l’objet d’un abus ou d’un mésusage dans ce contexte. Méthodes : À partir des données de l’Assurance maladie de la Haute-Garonne, nous avons identifié une cohorte de nouveaux usagers de buprénorphine entre janvier 2005 et octobre 2005, suivis pendant deux ans. Nous avons comparé la prévalence d’utilisation des benzodiazépines, quelle que soit leur indication, selon que les sujets présentaient un nomadisme (trois médecins ou pharmaciens différents ou plus dans les six premiers mois, groupe A), ou non (recours à deux médecins ou pharmaciens au maximum, groupe B). Résultats : La posologie moyenne de buprénorphine était supérieure chez les 104 sujets du groupe A par rapport à celle des 216 sujets du groupe B (12,5 ± 22,3 mg versus 6,6 ± 4,9 mg, p < 0,001), et la consommation de benzodiazépines était plus fréquente (78 % versus 58 %, p < 0,01), associée à la présence d’une affection de longue durée psychiatrique. Le bromazépam et le clonazépam présentaient plus fréquemment des signes d’abus (plus fréquemment utilisés à doses plus élevées dans le groupe A) alors que peu de sujets consommaient du flunitrazépam. Conclusion : Les benzodiazépines sont plus fréquemment utilisées et plus souvent de façon abusive chez les sujets n’adhérant pas au protocole de substitution ou pris en charge pour une pathologie psychiatrique. Les substances impliquées changent selon les modifications de la réglementation. Prat Organ Soins. 2010;41(43):205-213

Aim: Opiate addicts patients treated by buprenorphine are frequently heavy consumers of other drugs, specifically benzodiazepines (BZD). Misuse or abuse of these drugs could lead to adverse events with increasing risk of respiratory depression. So it is necessary, in buprenorphine maintained patients, to investigate benzodiazepine consumption along time. The aim of this study was to compare BZD consumption according to non rational use of buprenorphine (three prescribers or more during the six first months of treatment, Group A) or rational use (one or two prescribers, Group B) during a 2-year period of follow-up. Methods: From the information system of the French General Health Insurance Scheme we followed new buprenorphine users from January 2005 to October 2007. Mean daily doses and retention rates were calculated. Prevalence of BZD use was measured whatever their indication. Results : The study concerned 104 subjects in Group A and 216 in Group B, with a significantly higher daily dose of buprenorphine in group A (12.5±22.3 mg versus 6.6±4.9 mg in group B, p<0.001). Prevalence of BZD use was 78% in Group A and 58% in Group B (p<0.01), and was related to chronic psychiatric disease. Among the different drugs, bromazepam and clonazepam exhibited the higher likelihood of abuse (more frequently used and at higher doses in non rational users). Only few patients were users of flunitrazepam. Conclusion: Users who do not respect maintenance buprenorphine treatment or followed for a psychiatric disease are more frequently exposed to benzodiazepines. Prat Organ Soins. 2010;41(43):205-213

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