Chapitre 5. Tracing the family accounts? Law, biology and family identity
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RésuméEn guise de commentaire sur les propositions pour mettre un terme à l’anonymat des donneurs de sperme au Royaume Uni, Jennie Bristow a dit récemment : « En réalité, la notion selon laquelle on devrait considérer la révélation de ses origines biologiques à son enfant de la même manière que les comptes d’une société ou les débats parlementaires est tout simplement bizarre. » (http://www.spiked-online.com/Articles/ 0000000CA363.htm) – Lu le 21 janvier 2004)Cette observation nous renvoie au fait que nous traitons d’émotions humaines à l’état pur lorsque nous réunissons de jeunes adultes et leurs parents biologiques, dans le cas où ils ne les ont pas connus auparavant pour une raison ou une autre. On pourrait pourtant presque suggérer que c’est le contraire du constat de Bristow qui est ne train de s’opérer, à savoir qu’il est plus facile de tracer ses origines biologiques que de tracer la base précise des nominations majeures dans une entreprise, des accords salariaux, des licenciements, et des innombrables « affaires » qui se trament chaque jour derrière le voile d’une entreprise. Pourquoi serait-il plus facile de tracer des origines biologiques que des affaires dans une entreprise ? En partie ceci est dû à l’ADN et au pouvoir remarquable qu’a l’ADN de nous alerter quant à nos relations biologiques. En partie ceci est aussi le produit d’une politique sociale qui préfère « compenser » ses cadres d’entreprise en privé – même lorsqu’ils ne tiennent pas leurs engagements vis-à-vis de l’entreprise – et de faire payer ses donneurs de sperme en public. Pris au centre sont les enfants perdus ou capturés en temps de guerre, de conflit et de dictature militaire – des enfants pour qui la transparence biologique n’apporte pas de réelle responsabilité – mais qui cherchent souvent à connaître leurs véritables origines biologiques à la fin du conflit. La situation éthique et juridique de cette « génération perdue » – et les tentatives de leur porter assistance au moyen de la science de la génétique – est le propos de notre article.
Commenting on the proposals to end sperm donor anonymity in the United Kingdom, Jennie Bristow has recently observed: “In fact, the very notion that one should treat the disclosure of biological origins to one’s child in the same way as one treats company accounts or parliamentary debates is nothing short of bizarre.” (http://www.spiked-online.com/Articles/ 0000000CA363.htm) – Accessed 21 Jan.2004)The comment points to the fact that we are dealing with raw human emotions when we reunite young adults with their biological parents, in the event that they have not known them for one reason or another. Yet it might almost be suggested that the reverse to Bristow’s comment is now in train, whereby it is easier to trace one’s biological origins than it is to trace the precise basis to major corporate appointments, to salary packages, to severances, and to the myriad ‘deals’ that go on behind the corporate veil daily. Why might it be easier to trace biological origins than corporate dealings? In part this is due to DNA and the remarkable power of DNA to alert us to our biological relations. In part this is also the product of social policy that prefers to ‘compensate’ its corporate executives in private – even when they fail to deliver the corporate goods – and to make its sperm donors pay in public. Caught in the middle are children lost or captured in war, conflict and military dictatorship – children for whom biological transparency brings no real accountability – but who often seek to know their true biological origins after the conflict has ended. The ethical and legal situation of that ‘lost generation’ – and attempts to assist them through the science of genetics – is the subject of our paper.
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