Prise en charge de l’hépatite C en milieu psychiatrique : revue de la littérature et retour d’expérience sur quatre années dans un Centre Hospitalier Psychiatrique
Type de matériel :
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Hepatitis C is a more common infection in the psychiatric population and psychiatric comorbidities are more common in patients with chronic viral hepatitis C. No prospective studies on hepatitis C management in a psychiatric setting in France had not been yet published. Current data on the prevalence and management of hepatitis C in psychiatric settings are scarce. In our experience, the number of serologies performed among entrants along 4 years increased with coverage of screening from 24% to 100%. In 2020, a C viral load was achieved in all patients with positive C serology. All patients with a positive viral load were assessed for fibrosis with transient elastometry and treated with direct antiviral agents. A cooperation between organized caregivers (hepatology mobile team and medical biology laboratory) has increased the rate of screening and management of HCV in psychiatric hospitals. Hospitalization and/or psychiatric follow-up is a risk factor for hepatitis C and should lead to hepatitis screening. Larger prospective studies are needed.
L’hépatite C est une infection plus fréquente dans la population de malades avec maladies psychiatriques et les comorbidités psychiatriques sont plus fréquentes chez les patients atteints d’hépatite chronique virale C. Aucune étude prospective sur la prise en charge de l’hépatite C en milieu psychiatrique en France n’avait été encore publiée. Les données actuelles sur la prévalence et la prise en charge de l’hépatite C en milieu psychiatrique sont insuffisantes. Dans notre expérience, le nombre de sérologies réalisées chez les entrants en milieu psychiatrique augmentait sur quatre ans avec une couverture du dépistage qui passait de 24 % à 100 %. En 2020, une charge virale C a été réalisée à tous les patients ayant eu une sérologie C positive. Tous les patients ayant une charge virale positive ont bénéficié d’une évaluation de la fibrose par élastometrie hépatique et ont été traités par antiviraux directs. Une coopération organisée entre soignants (équipe mobile d’hépatologie et laboratoire de biologie médicale) a permis d’augmenter le taux de dépistage et de prise en charge du VHC en hôpital psychiatrique. L’hospitalisation et/ou le suivi en milieu psychiatrique reste un facteur de risque de l’hépatite C et doit amener à un dépistage des hépatites virales. Des études prospectives de plus grande envergure sont nécessaires.
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