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Prise en charge du carcinome épidermoïde avancé du canal anal

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2020. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Anal canal carcinoma represents 2.7% of gastrointestinal cancers, and its incidence is steadily increasing. Squamous cell carcinoma is by far the most frequent subtype, and is associated with HPV infection, mostly the genotype 16 in 90% of cases. Approximately 30 to 40% of patients are in an advanced stage, either with metastatic disease at diagnosis or with non resectable recurrence after chemoradiotherapy for an initially localized disease. Systemic chemotherapy is then the standard of choice. In France, a national network was settled and made possible to perform large phase II trials in advanced anal carcinomas. This is a paradigm shift with prospective validation of new strategies in this rare clinical setting thanks to the collaboration of different groups. Its first fruit was the Epitopes-HPV02 trial which validated the modified DCF (docetaxel, cisplatin, and 5-fluorouracil) regimen as a new standard. More recently, an international network has also validated the interest of taxanes in first-line. In second-line, results with anti-PD1/PD-L1 check point inhibitors are encouraging, especially in association, and could be the next standard. Several clinical trials are ongoingAbrégé : Le cancer du canal anal représente 2,7 % des cancers digestifs et son incidence est en constante augmentation. Dans la grande majorité des cas, il s’agit d’un carcinome épidermoïde, qui est associé à l’infection par HPV notamment au génotype 16 dans 90 % des cas. Environ 30-40 % des patients présentent soit une maladie métastatique au diagnostic, soit une évolution vers une maladie avancée non résécable suite à une radiochimiothérapie pour une maladie initialement localisée. La chimiothérapie systémique est donc le traitement de choix. En France, la collaboration de groupes coopérateurs a permis de mener des essais de phase II dans les cancers du canal anal avancés, aboutissant à un changement de paradigme avec une validation prospective des protocoles dans cette situation orpheline. Le premier fruit de ce travail fut l’étude Epitopes-HPV02, qui a permis de valider le schéma modifié du DCF (docétaxel, cisplatine et 5-fluoruracile) comme un nouveau standard. Plus récemment, un réseau international a également validé l’intérêt des taxanes en première ligne. En deuxième ligne, les immunothérapies anti-PD1/PD-L1 semblent prometteuses, surtout en association. Plusieurs essais cliniques sont actuellement en cours.
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Anal canal carcinoma represents 2.7% of gastrointestinal cancers, and its incidence is steadily increasing. Squamous cell carcinoma is by far the most frequent subtype, and is associated with HPV infection, mostly the genotype 16 in 90% of cases. Approximately 30 to 40% of patients are in an advanced stage, either with metastatic disease at diagnosis or with non resectable recurrence after chemoradiotherapy for an initially localized disease. Systemic chemotherapy is then the standard of choice. In France, a national network was settled and made possible to perform large phase II trials in advanced anal carcinomas. This is a paradigm shift with prospective validation of new strategies in this rare clinical setting thanks to the collaboration of different groups. Its first fruit was the Epitopes-HPV02 trial which validated the modified DCF (docetaxel, cisplatin, and 5-fluorouracil) regimen as a new standard. More recently, an international network has also validated the interest of taxanes in first-line. In second-line, results with anti-PD1/PD-L1 check point inhibitors are encouraging, especially in association, and could be the next standard. Several clinical trials are ongoing

Le cancer du canal anal représente 2,7 % des cancers digestifs et son incidence est en constante augmentation. Dans la grande majorité des cas, il s’agit d’un carcinome épidermoïde, qui est associé à l’infection par HPV notamment au génotype 16 dans 90 % des cas. Environ 30-40 % des patients présentent soit une maladie métastatique au diagnostic, soit une évolution vers une maladie avancée non résécable suite à une radiochimiothérapie pour une maladie initialement localisée. La chimiothérapie systémique est donc le traitement de choix. En France, la collaboration de groupes coopérateurs a permis de mener des essais de phase II dans les cancers du canal anal avancés, aboutissant à un changement de paradigme avec une validation prospective des protocoles dans cette situation orpheline. Le premier fruit de ce travail fut l’étude Epitopes-HPV02, qui a permis de valider le schéma modifié du DCF (docétaxel, cisplatine et 5-fluoruracile) comme un nouveau standard. Plus récemment, un réseau international a également validé l’intérêt des taxanes en première ligne. En deuxième ligne, les immunothérapies anti-PD1/PD-L1 semblent prometteuses, surtout en association. Plusieurs essais cliniques sont actuellement en cours.

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