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Suite à l’incendie industriel survenu à Rouen le 26 septembre 2019, une surveillance des impacts sanitaires à court terme a été mise en place pendant un mois afin de détecter d’éventuelles augmentations des recours aux soins d’urgence pour des pathologies cibles et de décrire les événements de santé aigus pouvant être associés à l’incendie ou à ses odeurs. Elle a reposé principalement sur les données de recours aux soins d’urgence, les appels aux centres antipoison et de toxicovigilance, et les signalements de symptômes en lien avec des odeurs aux associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA). Ce dispositif a permis d’identifier des recours faibles et sans gravité pour des effets essentiellement de type irritatif touchant l’appareil respiratoire et ORL, et digestif. Une étude de santé perçue menée en 2020 permettra de compléter ces informations en recueillant les symptômes ressentis par la population au moment de l’incendie et dans les mois qui ont suivi.

After the industrial fire in Rouen on September 26, health impacts were monitored for one month to detect any increased recourse to emergency care and to describe acute symptoms potentially associated with the fire or its odors. The assessment was based mainly on data from emergency departments and the French poison control and toxicovigilance centers, and on odor-related symptoms reported to local air quality monitoring networks. The symptoms described involved essentially respiratory and gastrointestinal irritation, not requiring substantial recourse to emergency care. These results will later be supplemented by a study assessing the short- and medium-term perceived health impacts of the fire on physical and mental health.