Impact de l’hypertrophie bénigne de la prostate sur la sexualité de la personne âgée
Type de matériel :
7
Introduction: The impact of lower urinary tract symptoms (LUTS) related to benign prostatic hyperplasia (BPH) and their severity on sexuality remains a subject of controversy. Our study aims to establish the relationship between the severity of LUTS and their impact on sexuality in elderly patients. Methods: This is a cross-sectional analytical study involving 30 patients aged 65 years and older presenting with LUTS associated with erectile dysfunction. The severity of urinary symptoms was assessed using the IPSS score, while erectile dysfunction severity was evaluated using the IIEF-5 score. Results: We observed a statistically significant correlation between the severity of LUTS and erectile dysfunction (coefficient: - 0.52, p = 0.003). A better maximum urinary flow rate was associated with a higher IIEF-5 score, although this correlation was not statistically significant. Conclusion: It is recommended to assess the sexual function of every patient presenting with LUTS, and similarly, to investigate the presence of LUTS in patients consulting for erectile dysfunction.
Introduction : l’impact direct des symptômes du bas appareil urinaire (SBAU), en rapport avec l’hypertrophie bénigne de la prostate et leur sévérité sur la sexualité, demeure, jusqu’à présent, un sujet de controverse. L’intérêt de notre travail était d’établir la relation entre la sévérité des SBAU et son retentissement sur la sexualité chez les sujets âgés. Méthodes : il s’agit d’une étude transversale à visée analytique auprès de 30 patients âgés de 65 ans et plus qui présentent des SBAU associés à une dysfonction érectile. La sévérité des signes urinaires a été évaluée via le score IPSS et celle de la dysfonction érectile par le score IIEF-5. Résultats : nous avons objectivé une corrélation statistiquement significative entre la sévérité des SBAU et celle de la dysfonction érectile (coefficient : - 0,52 et p = 0,003). Un meilleur débit urinaire maximal était associé à un meilleur score IIEF-5, mais cette corrélation n’était pas significative. Conclusion : il est recommandé d’évaluer la fonction sexuelle de tout patient consultant pour des SBAU. De même, il faut détecter l’existence des SBAU chez les patients consultant pour une dysfonction érectile.
Réseaux sociaux