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Fertility rates and HIV/AIDS prevalence among adolescent girls are higher in Burundi than in Rwanda. To address this gap, our study aimed to investigate the social and individual determinants of condom non-use at last sexual intercourse among unmarried young people in Burundi. We used data from the Third Demographic and Health Survey carried out in this country in 2016. Analyses were conducted using cross-tabulations and the chi-square test at the bivariate level, as well as binary logistic regression models at the explanatory multivariate level. The findings indicate that several factors contribute to the risk of condom non-use among young singles in Burundi. These include low levels of education, adherence to the Catholic faith, employment in traditional sectors, age between 15 and 19, female gender and lack of access to Internet. To reduce the prevalence of condom non-use among Burundian youth, it would therefore be necessary to strengthen programs to raise awareness, educate young people and change their sexual behavior via teachers, peers and the media.

Le taux de fécondité et la prévalence du VIH/sida sont, chez les adolescentes, plus élevés au Burundi qu’au Rwanda. Pour disposer des informations nécessaires au renforcement d’action de réduction de l’écart entre les deux pays dans ces domaines, nous nous sommes fixés comme objectif d’identifier les déterminants sociaux et individuels de la non-utilisation des préservatifs lors du dernier rapport sexuel chez les jeunes célibataires au Burundi. Nous avons utilisé les données de la Troisième enquête démographique et de santé réalisée dans ce pays en 2016. L’analyse a été effectuée en recourant aux tableaux croisés et au test de khi-deux, au niveau bivarié et aux modèles de régression logistique binaire, au niveau multivarié explicatif. Les résultats obtenus révèlent que les déterminants du risque de non-utilisation des préservatifs chez les jeunes célibataires burundais sont un faible niveau d’instruction, le fait d’être d’obédience religieuse catholique, de travailler dans le secteur traditionnel, d’être âgé de 15-19 ans, d’être de sexe féminin et de ne pas avoir accès à Internet. Pour réduire la prévalence de la non-utilisation des préservatifs chez les jeunes Burundais, il serait donc nécessaire de renforcer les programmes de sensibilisation et d’éducation des jeunes et de favoriser un changement de leurs comportements sexuels via les enseignants, les pairs et les médias.