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Femmes victimes de violences sexuelles : attitudes attendues de la part de leur médecin

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2019. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : ContexteEn France, 20,4 % des femmes déclarent avoir subi au moins une forme de violences sexuelles au cours de leur vie (ONDRP, INSEE. Cadre de vie et sécurité). Parmi elles, 26 % ont vu un médecin suite à cet incident et 8 % lui en ont parlé (Inserm, Ined, ANRS. Contexte de la sexualité en France. 2006). ObjectifDevant cette forte prévalence, il semblait important d’explorer les attentes de ces femmes lors d’une consultation de médecine générale afin d’améliorer leur prise en charge. MéthodeCette étude qualitative a été réalisée grâce à des entretiens semi-dirigés individuels menés entre avril et décembre 2015. Les entretiens ont été réalisés auprès de 14 femmes majeures ayant vécu des violences sexuelles. Elles étaient âgées de 19 à 50 ans et avaient des profils socio-épidémiologiques variés. RésultatsLe médecin généraliste était perçu comme un professionnel de premier recours pour elles, et elles attendaient principalement de sa part : une écoute sans jugement, une orientation notamment vers des psychologues et des associations spécialisées ainsi que certaines précautions lors de l’examen clinique. Les femmes souhaitaient qu’il soit formé à la prise en charges des violences sexuelles. Il serait nécessaire pour le médecin généraliste de savoir reconnaître les signes évocateurs et d’être formé aux conséquences physiques et psychologiques des violences sexuelles. ConclusionAu premier abord, la prise en charge d’une patiente victime de violences sexuelles peut sembler complexe pour le médecin. Mais selon les femmes, il suffit de peu pour que leur généraliste soit aidant.Abrégé : BackgroundIn France, 20.4% of women report having experienced at least one form of sexual violence in their lifetime (ONDRP, INSEE. Living environment and security). Of these, 26% saw a doctor following this incident and 8% told them about it (Inserm, Ined, ANRS. Context of sexuality in France. 2006). ObjectiveIn view of this high prevalence, it seemed important to explore the expectations of these women during a general medical consultation in order to improve their care. MethodThis qualitative study was conducted through semi-structured individual interviews conducted between April and December 2015. The interviews were conducted with 14 adult women who had experienced sexual violence. They were between 19 and 50 years of age and had varied socio-epidemiological profiles. ResultsThe general practitioner was perceived as a primary care professional for them, and they expected mainly from him/her: a non-judgmental listening, a referral to psychologists and specialized associations, as well as certain precautions during the clinical examination. The women wanted him/her to be trained to deal with sexual violence. It would be necessary for the general practitioner to be able to recognize the evocative signs and to be trained in the physical and psychological consequences of sexual violence. ConclusionAt first glance, caring for a patient who is a victim of sexual violence may seem complex to the doctor. But according to the women, it only takes a short time for their general practitioner to be helpful.
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ContexteEn France, 20,4 % des femmes déclarent avoir subi au moins une forme de violences sexuelles au cours de leur vie (ONDRP, INSEE. Cadre de vie et sécurité). Parmi elles, 26 % ont vu un médecin suite à cet incident et 8 % lui en ont parlé (Inserm, Ined, ANRS. Contexte de la sexualité en France. 2006). ObjectifDevant cette forte prévalence, il semblait important d’explorer les attentes de ces femmes lors d’une consultation de médecine générale afin d’améliorer leur prise en charge. MéthodeCette étude qualitative a été réalisée grâce à des entretiens semi-dirigés individuels menés entre avril et décembre 2015. Les entretiens ont été réalisés auprès de 14 femmes majeures ayant vécu des violences sexuelles. Elles étaient âgées de 19 à 50 ans et avaient des profils socio-épidémiologiques variés. RésultatsLe médecin généraliste était perçu comme un professionnel de premier recours pour elles, et elles attendaient principalement de sa part : une écoute sans jugement, une orientation notamment vers des psychologues et des associations spécialisées ainsi que certaines précautions lors de l’examen clinique. Les femmes souhaitaient qu’il soit formé à la prise en charges des violences sexuelles. Il serait nécessaire pour le médecin généraliste de savoir reconnaître les signes évocateurs et d’être formé aux conséquences physiques et psychologiques des violences sexuelles. ConclusionAu premier abord, la prise en charge d’une patiente victime de violences sexuelles peut sembler complexe pour le médecin. Mais selon les femmes, il suffit de peu pour que leur généraliste soit aidant.

BackgroundIn France, 20.4% of women report having experienced at least one form of sexual violence in their lifetime (ONDRP, INSEE. Living environment and security). Of these, 26% saw a doctor following this incident and 8% told them about it (Inserm, Ined, ANRS. Context of sexuality in France. 2006). ObjectiveIn view of this high prevalence, it seemed important to explore the expectations of these women during a general medical consultation in order to improve their care. MethodThis qualitative study was conducted through semi-structured individual interviews conducted between April and December 2015. The interviews were conducted with 14 adult women who had experienced sexual violence. They were between 19 and 50 years of age and had varied socio-epidemiological profiles. ResultsThe general practitioner was perceived as a primary care professional for them, and they expected mainly from him/her: a non-judgmental listening, a referral to psychologists and specialized associations, as well as certain precautions during the clinical examination. The women wanted him/her to be trained to deal with sexual violence. It would be necessary for the general practitioner to be able to recognize the evocative signs and to be trained in the physical and psychological consequences of sexual violence. ConclusionAt first glance, caring for a patient who is a victim of sexual violence may seem complex to the doctor. But according to the women, it only takes a short time for their general practitioner to be helpful.

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